Le 24 août, Bruno Magras a fait le point sur les chantiers en cours et ceux qui débuteront dans les prochains mois.
Les habitants de Lorient sont en plein dedans ; la réfection de la route entre Lorient et Camaruche, dont l’objectif premier et de poser une conduite d’eau qui relie les réservoirs de Colombier et Vitet, et ainsi améliorer la desserte en eau de ville du Vent de l’île, « est un chantier majeur. Ces quartiers ne seront plus les derniers servis en cas de pénurie. »
Saint-Jean est aussi concernée. Un nouveau pont sera construit devant l’Eden Rock, à l’image de ce qui a été fait à Lorient, l’été prochain. Avant cela, dès septembre, la route menant de ce carrefour jusqu’au Morne Tourterelle sera rénovée, un chantier qui doit durer plusieurs années.
La route entre la Villa Créole et Saline sera rénovée « afin de solder le problème des écoulements accidentogènes d’eaux usées provenant des résidences alentours » sur cette voie. Les travaux de voirie entre Toiny et Grand Fond se poursuivent « avec l’objectif de préserver le caractère sauvage de cet endroit », et à Saint-Jean, de larges trottoirs continueront d’être posés pour sécuriser les piétons. Des plateaux ralentisseurs seront aussi installés dans les quartiers « pour inciter les automobilistes à lever le pied », souligne Bruno Magras. « Tous ces travaux entrepris sur les routes sont corrélés avec la pose de fourreaux de télécommunication en vue du déploiement de la fibre optique. Les premiers raccordements sont attendus d’ici 2020, et la fibre de la Collectivité sera commercialisée sous la marque Saint-Barth Digital », poursuit Bruno Magras. Le tout haut débit doit aboutir d’ici six ans.
L’école de musique en décembre
Les travaux avancent dans le bâtiment de l’ancienne école Alcide-Terrac, à Colombier, qui pourra emplir son office d’école de musique d’ici fin 2019. Ils se poursuivent aussi à l’espace Gustav III, autour du phare. Si l’extension du dispensaire (centre médico social) devrait être inaugurée fin 2020, l’aménagement du jardin botanique, de la case suédoise, d’un deck autour du fromager et la valorisation des ruines suédoises seront retardées. En cause, la hausse du coût estimé au départ pour ce projet, et le manque d’entreprises disponibles.
Doivent également avancer dans les mois qui viennent, l’installation de la ferme pédagogique à Gouverneur, sur le site de Galops des îles ; et la rénovation du terrain de proximité de l’Anse des Cayes. Un avenir doit être trouvé pour le Brigantin, tout récemment acheté par la Collectivité.
A plus long terme, des études pour l’aménagement de l’entrée de Gustavia et celui du fond de rade, qui comporterait la suppression du stationnement sur le trottoir, doivent être lancées. Concernant la salle de spectacles et le parking souterrain de la rue de la Paix, trois candidats doivent proposer leur projet cet automne, pour un aboutissement courant 2022. La délocalisation des écoles de Gustavia vers Saint-Jean, elle, est encore dans le flou, les négociations pour l’achat du terrain concerné ayant pris du retard.
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