Certains restent, d’autres arrivent : la préfecture vient de valider dans un arrêté le renouvellement intégral du Conseil économique social, culturel et environnemental. Le président sera élu le 31 mai.
Pierre-Marie Majorel, François Pécard et Antoine Querrard, nommées personnalités qualifiées au sein du CESCE de Saint-Barthélemy (Conseil économique social culturel et environnemental) par un arrêté ministériel, restent en place. Mais les membres représentants les différents corps de métier sont renouvelés.
Ainsi, François Tressières, conciliateur de justice et bientôt directeur du Comité territorial du Tourisme en remplacement de Marie-Laure Belzic, représentera le CTTSB. Eric Plasse, qui représentait le secteur du bâtiment, est remplacé par Lionel Laplace. Jean-Claude Dufour, chef cuisinier et patron de l’Esprit, prend la place de Xavier Pignet au titre des restaurateurs. Hélène Girardeau sera en charge de l’environnement. Elle était la seule candidate pour ce siège, en l’absence d’accord entre les associations environnementales sur l’île, précise l’arrêté préfectoral. C’est elle qui avait mené sur l’île l’étude du cabinet Verso sur l’aménagement du territoire. Les commerces, jusqu’alors incarnés par Didier Gréaux, n’ont pas trouvé de représentant, faute d’association regroupant la profession. Denis Dufau pour l’Asbas, Anne Vernoux Gréaux pour les associations sportives et culturelles, Rudi Laplace pour l’Ajoe (association des jeunes ouvriers et étudiants), Pascale Minarro Baudouin pour l’association des hôtels et villas, Thierry Dutour pour la Cem rempilent pour un nouveau mandat. Même chose pour Pierre Kirscher, seul candidat pour les professions libérales qui, là aussi, n’ont pas trouvé d’accord entre elles.
Les trois personnalités qualifiées et les onze nouveaux membres se réuniront le 31 mai pour élire un président et un bureau.
Encadrement des loyers et observatoire des prix
Ce renouvellement a imposé une pause dans la mission confiée au CESCE par la Collectivité : l’étude de la faisabilité d’un encadrement des loyers, qui devrait aboutir en fin d’année. Autre sujet à l’ordre du jour pour l’institution, la création d’un observatoire des prix, des marges et des revenus sur l’île, une disposition rendue obligatoire dans une loi parue en 2015. Cet organisme tout juste mis en place à Saint-Martin par la préfecture devrait l’être également à Saint-Barth. Il est chargé d’analyser les prix et ses évolutions, tout comme les variations des revenus sur le territoire, par exemple. Sur l’île voisine, il travaillera aussi à la mise en place d’un bouclier des prix, c’est à dire fixer des tarifs maximums pour les produits de première nécessité. Enfin, il pourra conduire des études thématiques (loyers, énergie, pièces détachées auto… tout est imaginable).
JSB 1329