Ernest Brin, directeur du port de Gustavia, tient à faire une mise au point sur l’activité maritime, afin de couper court aux bruits qui courent. Voici sa lettre.
« En tant que directeur du port de Gustavia, je tiens à remettre les choses au clair concernant le port de commerce. Chacun a pu constater que depuis des mois (avant Irma et particulièrement après Irma), l’enceinte portuaire est saturée tous les jours de la semaine.
Or, malgré le fait que le chenal n’a toujours pas été dragué, ce qui pour certains sur cette île serait le résultat de la non réception de leur container ou autre marchandise, je tiens à vous donner quelques chiffres.
Du 1er janvier 2018 au 31 mars 2018, le port de commerce a enregistré :
· 271 escales de navires (236 en 2017, même période)
· 1 571 containers (1 202 en 2017, même période)
· 2 527 équivalent 20’ (1 775 en 2017) soit 42,36% de plus
· 624 containers de 20’ (598 en 2018)
· 951 containers de 40’ (951 en 2017)
· 395 véhicules importés.
De plus, certains récipiendaires de marchandises font courir le bruit que le directeur du Port irait même jusqu’à faire annuler des escales.
Depuis quand le directeur du port aurait-il ce pouvoir ?
Cependant, je tiens à informer les usagers que si, grand nombre d’entre eux jouent le jeu, à savoir viennent récupérer leur marchandise dès son arrivée, beaucoup d’autres ne le font pas. C’est pourquoi un grand nombre de containers ou autres marchandises restent stockés sur le port pendant des jours, voire plusieurs semaines, ce qui gêne considérablement la bonne exploitation du port et ainsi, empêche l’arrivée de marchandises pour les autres.
Je tiens à rappeler que toutes les procédures de déclaration des marchandises auprès du Service des droits de quai ont été simplifiées (déclarations en ligne) afin de gagner du temps.
Que le port de commerce est ouvert du lundi au vendredi de 6h à 18h et le samedi de 6h à 12h, que les usagers ont la possibilité de récupérer leur marchandise dans ces créneaux horaires. Il faut s’organiser.
De même, c’est aux usagers d’imposer aux sociétés qui transportent leur marchandise de bien vouloir être présentes sur le port durant les créneaux d’ouverture de l’enceinte portuaire afin de leur délivrer leur marchandise. Faute de quoi, tout le monde ne peut pas travailler en même temps. »
Le directeur du port, Ernest Brin
JSB 1274