English
Plus qu’une journée des droits des Femmes, c’est une semaine entière qui les célèbre en ce mois de mars 2024. A tout le moins en France. Lundi, les parlementaires ont voté l’inscription dans la Constitution de la « liberté garantie » du recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Une décision qui scelle définitivement ce droit pour les femmes à disposer de leur corps. Ce vendredi 8 mars, la Femme sera encore à l’honneur, à Saint-Barthélemy. En effet, l’association SB Artists organise, en partenariat avec la préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, la Collectivité, l’association Trait d’union - France Victimes et l’Ajoe, deux événements au théâtre du Paradis, à Gustavia.
Le premier débutera à 18 heures par deux interventions très masculines puisque le préfet, Vincent Berton, et le président de la Collectivité, Xavier Lédée, se fendront d’un discours. Ceux-ci seront suivis par l’interprétation de trois chants par la chorale de SB Artists (le collectif des Funambules) créés en 2012 par le compositeur Stéphane Corbin. Trois chants qui ont pour thèmes les violences conjugales, la « charge mentale » et la libération de la parole. Le premier s’intitule « J’ai aimé un homme », le deuxième « Qu’est-ce qui suffira ? » et le troisième «Voix ». Des compositions qui permettront de nourrir les échanges qui porteront dès 18h30, à l’occasion d’une conférence-débat, sur les violences faites aux femmes et les moyens de protection qui existent aujourd’hui. Une première partie de soirée ouverte à toutes et à tous. A l’instar du deuxième événement organisé au théâtre du Paradis ce vendredi soir.
Après un entracte d’une trentaine de minutes, la manifestation reprendra à 20h30. Pour cette Journée de la Femme, SB Artists a choisi de reconduire son partenariat avec l’Ajoe et, tout particulièrement, le groupe « Cabaret » animé et guidé par Cécile Coudreau. La troupe se produira donc sur les planches du Paradis, comme « Les Castafiores », sous la direction de Nadège Emmanuelian. Là encore, l’entrée sera libre et gratuite.
Pour mémoire, la Journée de la Femme a été instaurée en 1975 sur une décision de l’Organisation des Nations Unies. Une journée de vendredi qui, comme celle du lundi 4 mars, n’aura définitivement rien d’ordinaire.
