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Depuis deux semaines, Adrien Elie participe au Tour aérien des jeunes pilotes (JSB1574). Un événement d’importance qui est organisé tous les deux ans depuis 1953 par la Fédération française d’aéronautique. Originaire de Saint-Barthélemy, où il a passé toute son enfance, l’étudiant en deuxième année à l’École d’ingénieur aéronautique et spatial de Paris vit une expérience aussi instructive qu’intense. Car après le premier décollage de Belfort-Chaux, le 13 juillet, les 45 aviateurs âgés de 18 à 24 ans n’ont pas été ménagés par leurs instructeurs. Comme le raconte Adrien qui, du haut de ses vingt ans, ne cache pas son enthousiasme malgré une fatigue grandissante.
L’aventure a donc débuté à Belfort-Chaux. Les 45 jeunes pilotes sélectionnés pour le Tour ont participé à une journée portes ouvertes – la partie récréative – et à une rigoureuse épreuve de maniabilité destinée à évaluer leurs capacités de pilotage. « Avec un instructeur dans l’avion », précise Adrien.
L’escadrille s’est ensuite envolée pour Tours. « Là, on est parti à la découverte des sports aériens de l’aviation légère », précise le jeune pilote. Avec un exercice de navigation à basse altitude au cours duquel les participants au Tour doivent exécuter des instructions après avoir mémorisé au sol leur plan de vol. Pas une mince affaire puisque les zone de passage sont calculées à quelques mètres près.
« Pas envie que ça se termine »
L’étape suivante les a menés à Dinard. « On a pu voir le Mont Saint-Michel », glisse Adrien. Sur place, deux défis attendaient le jeune homme et ses camarades. Le Michelin Revival, épreuve qui comprend un rallye aérien, un exercice de maniabilité et une course de navigation, puis une navigation ludique. Pour que les jeunes se détendent un peu, certainement.
A Niort, l’escadrille est soumise à une nouvelle épreuve de rallye aérien. Mais les 45 as du manche se plient également au jeu d’une journée portes ouvertes. « L’objectif est de faire monter les gens dans nos avions et leur faire découvrir comment ça marche », explique Adrien, qui semble trouver la formule plutôt agréable. Et sans doute reposante, comparée aux séances imposées par les instructeurs du Tour.
Les jeunes pilotes ont ensuite repris leur envol à destination de Toulouse pour y entamer la deuxième semaine. « Tout le monde est un peu fatigué, admet Adrien. C’est très intense, il y a beaucoup de briefings et on se couche tard ! Mais on tient le coup et on est très content de ce qu’on fait. Je n’ai pas très envie que ça se termine, même si le rythme est assez effréné. »
La dernière étape du Tour fut Clermont-Ferrand, jeudi. Adrien Elie savoure désormais quelques jours de vacances avant de reprendre le chemin de l'Institut polytechnique des sciences avancées (Ispa) à Paris. En faisant un « petit » détour par son île ? "Oui, un mois, je fais un stage chez Saint-Barth Commuter", confie le jeune homme. Rien de tel qu'un retour à la maison pour se ressourcer un peu.
