La conjugaison de la Bourse aux livres et du Marché de Saint-Barth, dimanche matin, a entraîné une forte affluence dans les rues de Gustavia, créant une ambiance à la fois conviviale et festive.
à observer la foule qui sillonne les rues de Gustavia, il est légitime de se demander si les deux manifestations organisées dimanche matin ne devraient pas avoir lieu plus régulièrement. En effet, la tenue conjuguée du Marché de Saint-Barth et de la Bourse aux livres de l’association Saint-B’Art a insufflé une douce effervescence sur et aux abords des quais. Alors sans doute est-ce aussi un effet naturel de la rareté. Quoi qu’il en soit, Gustavia a vécu une matinée des plus animées.
“Profiter de l’ambiance”
Dans la rue De-Gaulle, les artisans et commerçants ont vu défiler de nombreux clients et promeneurs. Entre amis, en famille, ils n’ont pas voulu manquer ce rendez-vous mensuel dont ils ont été privés pendant de longs mois en raison de la crise sanitaire. « Je viens pour rencontrer du monde et profiter de l’ambiance », sourit une dame. « On fait aussi quelques commissions, quand même », s’amuse l’amie qui l’accompagne.
Résistant aux saveurs qui s’échappent des étals, d’autres prennent le temps d’écouter le Jam’s Band, qui a joué tout au long de la matinée dans la rue. D’ailleurs, des passants n’ont pas pu résister à l’envie de danser au milieu de la foule. Une atmosphère de fête et de convivialité qui s’est transportée sur le quai d’honneur où la 14e édition de la Bourse aux livres a pris ses quartiers jusqu’à 13 heures.
Plusieurs milliers de livres
« Il ne fallait pas arriver après la bataille », s’amuse Christian Hardelay, le président de l’association Saint-B’Art, qui a organisé l’événement en partenariat avec la Collectivité. En effet, dès l’ouverture, des stands, les amateurs de lectures ont littéralement investi le site pour y faire une razzia sur les ouvrages à disposition. Et les écrits sont nombreux puisque l’association a collecté plusieurs milliers de livres aussi divers que variés. Des romans aux manuels de cuisine en passant par les « beaux livres », les visiteurs n’ont que l’embarras du choix. Même les plus jeunes, puisqu’un espace dédié à la littérature de jeunesse a été installé sous la capitainerie.
« Je ne sais même plus quoi prendre tellement il y a de choix», glisse une jeune femme à son compagnon. Certains ne se posent pas la question et remplissent de grands sacs avant de les porter péniblement jusqu’à leur voiture. D’autres, bien évidemment, profitent de l’occasion pour libérer de l’espace dans leur bibliothèque et donnent des ouvrages qui continuent d’alimenter les étals.
Une réussite dont Christian Hardelay s’est félicité, non sans remercier la Collectivité, la capitainerie, ses partenaires mais aussi les quatre auteurs locaux qui ont participé à l’événement : Bruno Didier, Jean-Jacques Dayries, Jean-Claude Maille et Jean-Jacques Rigaud.