Chaque 11 novembre, la France se rassemble pour commémorer la fin de la Première Guerre mondiale et honorer la mémoire des soldats tombés au combat. De l’Armistice signé en 1918 au rôle central des monuments aux morts dans les territoires, cette date symbolique incarne à la fois le souvenir des sacrifices passés et le devoir de mémoire envers tous ceux qui ont donné leur vie pour la Nation.
Le 11 novembre 1918 marque la fin des hostilités de la Première Guerre mondiale, un conflit déclenché en 1914 par l’attentat de Sarajevo contre l’archiduc François-Ferdinand, entraînant l’embrasement de l’Europe par le jeu des alliances. Après quatre ans de combats meurtriers, qui causèrent près de 10 millions de morts et plus de 20 millions de blessés, les négociations entre l’Allemagne et les Alliés aboutissent à la signature de l'armistice à 5h15 du matin, sous l’égide du maréchal Foch. L’arrêt des combats est fixé symboliquement à 11 heures, le 11e jour du 11e mois. Cet accord, conclu pour une durée de 36 jours et renouvelé jusqu’à la signature du traité de Versailles, le 28 juin 1919, scelle la défaite de l’Allemagne après une série de revers militaires et l’entrée en guerre des États-Unis en 1917. Pour la France qui compte alors 1,4 million de soldats décédés, 3,6 millions de blessés et 500.000 de prisonniers, l’Armistice inaugure une période de deuil et de reconstruction.
A Saint-Barthélemy, la cérémonie officielle de l'armistice du 11 novembre 1918 se tiendra ce lundi à 17 heures au monument aux morts, devant l'hôtel de la Collectivité territoriale.