La fin d’après-midi du dimanche 23 mars a été studieuse pour certains enfants du quartier de Flamands. S’ils n’ont pas eu à repasser leurs leçons d’écoliers et de collégiens, ils ont toutefois été sollicités pour une animation organisée par les référents du quartier. En l’occurrence, une action de sensibilisation aux risques routiers. Pour l’occasion, la référente Alexandra Lédée avait fait appel à l’auto-école de David et Mélissa Dorvilma.
Réunis sous le kiosque de l’aire de jeux, les participants (mamans et enfants) ont ainsi pu poser de nombreuses questions aux professionnels de la route.
Sur les infractions potentielles, évidemment, mais aussi le passage du BSR (brevet de sécurité routière), l’apprentissage code etc. « Ce n’est pas parce que parents payent que l'enfant aura le BSR, rappelle David Dorvilma. Si on constate qu’il n'est pas mature, on ne le donne pas. A 14 ans, tous les enfants ne sont pas prêts à conduire, que ce soit un scooter ou une Twizy. »
Les enfants posent des questions. Les mamans aussi. La session se termine par quelques conseils mais aussi par un exercice de simulation. Des lunettes reproduisant les effets de l’alcool, de la fatigue ou des stupéfiants sur le nez, les mamans et des enfants tentent d’effectuer quelques pas. Rien de plus efficace pour s’apercevoir des effets néfastes de certains produits sur la perception des distances, de la vitesse et de sa propre motricité.
Pour les intervenants de l’auto-école, il était également important de rappeler que les enfants, selon leur âge, ne disposent pas de la même capacité visuelle ou auditive que les adultes.
Une expérience dominicale qui aura convaincu les référents de quartier de l’intérêt de telles initiatives.