Saint-Barth d’Abord lance un sondage sur l’enrochement à l’entrée du port

Dans les deux précédentes éditions du Journal de Saint-Barth (JSB 1486 et 1487), des articles ont été consacrés à l’aménagement d’un enrochement anti-houle de mer à l’entrée du port de Gustavia. Une structure « nécessaire » affirme le directeur du port, Ernest Brin, appuyé par le 4e vice-président de la Collectivité, Maxime Desouches, chargé des Affaires portuaires. Du côté de l’opposition territoriale, en revanche, les esprits sont plus sceptiques. Ainsi, après que son chef de file, Romaric Magras, a exprimé dans nos colonnes ses doutes quant à l’efficacité et la nécessité d’un tel aménagement, le groupe Saint-Barth d’Abord a lancé un sondage en ligne par le biais de sa page Facebook. Avec pour intitulé : « Digue de 25 mètres de long à l’entrée du port. » Et de demander leur avis aux internautes. Si les résultats du vote n’apparaissent pas sur la page, il est à noter que la publication comptait hier, mercredi 5 octobre, neuf « like » et douze « partages ». Quant aux commentaires, au nombre de six, quatre d’entre eux sont clairement favorables au projet. « Une digue est obligatoire et ça serait moi il y en aurait une de l’autre côté de la pointe pour protéger le mouillage », écrit un internaute. « Évidement qu’il en faut une, plus grande même », s’exclame un autre avant d’ironiser sur l’initiative de Saint-Barth d’Abord : « On pourrait faire un sondage concernant la réfection ou non du quai de la République qui s’effondre depuis 2013, non ?! Pathétique. » Une autre internaute, nettement moins favorable au projet, s’interroge : « Avec cette digue est ce qu'il n'y aura pas d'effets néfastes à Public et Corossol en cas de forte houle (cyclone) ? En plus ça va déguiser l'entrée de la rade de Gustavia. » Une chose est certaine : l’enrochement qui est actuellement en train d’être positionné à l’entrée de la rade divise quelque peu. Notamment lorsque le groupe d’opposition territoriale évoque l’absence d’une étude d’impact préalable et la crainte de voir les roches s’éparpiller dans le port dès l’apparition d’une forte houle.