Dans un communiqué diffusé sur un réseau social, la Collectivité territoriale informe que «suite à des incidents avec un bateau amarré au quai de la République », elle a déclenché une « procédure d’éviction » qui va s’étendre sur une période de 15 jours. Il est précisé dans le communiqué que « malgré un rappel à l’ordre, le capitaine du bateau mis en cause pour des nuisances sonores importantes, a organisé plusieurs soirées privées sans aucune autorisation, dérangeant fortement voisins, habitants de Gustavia, et ce jusqu’au matin ». Le capitaine a donc été sommé de quitter le quai avec interdiction de mouiller en zone portuaire («… Comme en réserve marine de Colombier », souligne la Collectivité). Officiellement, aucun autre incident de ce genre n’a été enregistré lors des dernières semaines.
Ernest Brin, directeur du port de Gustavia, donne quelques précisions supplémentaires sur les raisons de cette éviction. «Les bateaux au mouillage ont le droit d’organiser des fêtes, sous la condition d’en avoir fait la demande à la direction des affaires maritimes et portuaires, explique-t-il. Il existe une réglementation et des consignes de sécurité à respecter. » Pendant la Festive, treize capitaines de navire au mouillage ont effectué les démarches nécessaires afin d’accueillir une fête. Pour les bateaux qui sont à quai, comme c’était le cas du yacht expulsé lundi dernier, les règles sont un peu plus strictes.
Pour exemple, diffuser de la musique est interdit. A moins que celle-ci ne dérange pas le voisinage. Une règle que le capitaine du yacht visé par l’éviction du port n’a pas pris soin de respecter. Ainsi, dans la nuit de jeudi à vendredi derniers, il a accueilli une fête qui a duré jusqu’à 6 heures du matin, malgré les plaintes du voisinage et certaines tentatives d’intervention de riverains. Rappelé à l’ordre par la direction du port, le capitaine a remis le couvert dans la nuit de dimanche à lundi. Avec, à la clef, une invitation à aller mouiller hors de la zone portuaire. Pour une durée minimale de 15 jours.