L’entrée en fonction de la nouvelle majorité territoriale a entraîné quelques bouleversements dans les services et autres organes de la Collectivité. D’un point de vue purement représentatif, l’un des changements les plus marquants est le départ de Nils Dufau du Comité territorial du tourisme qu’il présidait depuis dix ans. Visage du tourisme pour la Collectivité de Saint-Barth, il a depuis été remplacé par Pascale Minarro-Baudoin. Membre du CTTSB depuis douze ans, la conseillère territoriale avait endossé la fonction de trésorière en 2019. Lundi 1er août, elle présidera une assemblée générale extraordinaire d’importance puisque c’est au cours de celle-ci que vont être élus les membres du comité directeur, le trésorier et le secrétaire général. Une réunion qui permettra également au Comité d’effectuer la présentation des orientations touristiques pour la saison qui s’annonce.
Pas moins de 24 personnes vont composer le comité directeur. Une représentation qui double puisque les membres n’étaient jusqu’à présent que douze au sein du comité. «Beaucoup de personnes ont émis le souhait d’intégrer l’association et nous ont adressé une candidature », explique la présidente. En doublant le nombre de sièges, Pascale Minarro-Baudouin a souhaité assurer une représentativité de l’ensemble des corps de métier du tourisme de l’île. Des hôteliers aux taxis en passant par les sociétés d’activités nautiques ou les commerçants, elle les souhaite tous autour d’une même table afin de participer au rayonnement de Saint-Barth. « Notre aspiration tend toujours vers Saint-Barth comme une destination de luxe, explique la présidente. Mais nous voulons la combiner avec davantage de culture locale et de patrimoine. Pour cela, nous devons maîtriser tous les paramètres et c’est aussi pour cette raison que nous avons augmenté le nombre de membres, qui seront nos référents. »
L’un des objectifs de la nouvelle présidente est de s’efforcer de « suivre la mouvance du tourisme moderne », qu’elle définit comme « durable » et davantage tournée vers les cultures locales et le patrimoine. «Pour que les touristes découvrent d’autres facettes de l’île», insiste-t-elle. Pas le moindre des défis.
