Après avoir terminé dans le rond d’or les championnats du monde d’Arco en Italie fin juillet, le licencié du Saint-Barth Yacht Club Lorenzo Mayer a participé aux Championnats de France Espoirs à Martigues (Bouches-du-Rhône) du 23 au 27 août dans la catégorie Ilca 6 (Laser Radial).
Quinze jours d’entraînement entre les championnats du monde et de France. Ce dernier se déroulait sur le plan d’eau de l’étang de Berre à Martigues (Bouches-du-Rhône) sur cinq jours dont quatre jours de qualification. Le dernier étant consacré à la finale ouverte aux dix premiers du classement.
Les cinquante-sept concurrents de la classe Ilca 6 se sont affrontés dans des conditions musclées au point où les régates du premier jour ont été annulées et reportées au lendemain.
Après trois jours et 9 manches courues Lorenzo Mayer termine à la 6e place au classement provisoire et se qualifie ainsi pour la finale. « En 6e position je sais qu’il m’est impossible de monter sur le podium car trop de point me séparent des 5e et 4e » relate Lorenzo.
Le jour de la finale (Medal Race) 25 à 30 nœuds de mistral soufflent sur le plan d’eau avec des rafales à plus de 35. « Des conditions où je me sens à l’aise. Je pars un peu en retrait par rapport à la flotte. Je joue avec la vitesse et le côté du vent favorable. Arrivé à la bouée au vent les écarts sont déjà faits. Pendant toute la manche, je suis 2e et j’essaie de rattraper le premier. Je me bats également avec le troisième mais j’arrive à enrouler la dernière bouée avant lui et je finis deuxième. » Cette position lui permet de remonter au classement général et Lorenzo Mayer termine à la cinquième place les championnats de France Espoirs catégorie Ilca 6, remportés par Zaki Karassane du YC de Cannes.
Cette saison Lorenzo Mayer change de support. « Au revoir le Radial et place au Standard. Mais je pense redescendre en Radial pour le championnat d’Europe et du monde car il me reste encore 1 an en U19. »
La classe Laser comprend plusieurs catégories
Le Laser a été reconnu en 1974 comme Classe Internationale. Le succès international a été tel que le Laser est devenu une série olympique masculine en 1996 et le Laser Radial une série féminine en 2008, à l'occasion des JO de Pékin. Théoriquement, tous les bateaux sont identiques (coques et gréement) seul la surface des voiles diffère.
- Standard
Avec sa surface de 7,06 m², la voile Standard n'est pas faite pour les poids plumes : le poids idéal pour arriver à naviguer convenablement avec est d'au moins 80 kg... On comprend donc pourquoi beaucoup d'hommes préfèrent naviguer avec une voile Radial : c'est ce qui explique le nombre bien plus élevé en régate de coureurs sur Laser Radial que sur Laser Standard. C'est la voile historique du Laser. Mais le Laser Standard est aussi un support olympique pour les hommes.
- Radial (Ilca 6)
C'est la voile utilisée aux Jeux Olympiques dans la catégorie féminine. Quant aux hommes, ils naviguent généralement en Laser Radial jusqu'à l'âge de 18 ans, avant de passer en Laser Standard. Mais certains, trop légers, préfèrent continuer avec cette voile (mieux adaptée aux plus petits gabarits – environ 55 à 72 kg – grâce à sa surface réduite à 5,76 m² .
- 4,7
La voile 4.7 est essentiellement destinée aux adolescents. Pour les garçons, elle est utilisée en régate jusqu'à environ l'âge de 16 ans. Les filles, elles, naviguent généralement en Laser 4.7 jusqu'à 18 ans. Plus généralement, cette voile est plutôt adaptée aux petits gabarits (environ de 40 à 55 kg) : avec sa surface de 4,70 m², elle est quand même 35% plus petite que la voile Standard !