Saint-Barth - Tessa Thyssen

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Surf - Une dernière levée au Brésil pour Tessa Thyssen

«Le Brésil, c’est vraiment un endroit spécial pour moi. » Tessa Thyssen le sait, les vagues de Saquarema lui ont toujours été favorables. Alors, au moment d’aborder la dernière levée de la saison 2024 sur les plages de la petite ville côtière de l’Etat de Rio de Janeiro, la championne se veut confiante. Malgré sa récente désillusion au Portugal, à Ericeira.
Lors de la neuvième étape du Challenger Series (CS) de la ligue internationale de surf, qui s’est déroulée du 20 septembre au 6 octobre, le parcours de la surfeuse s’est arrêté en huitième de finale. Elle s’est inclinée face à la Néozélandaise Isabella Nichols. « Je commençais à peine à lâcher mon surf et malheureusement ça se termine un peu tôt pour moi », a regretté Tessa sur un réseau dit « social ». Néanmoins, malgré une légitime déception, elle a su rester positive. « J’ai aimé les vagues et mon mindset (état d’esprit) sur cette compétition », écrit-elle. Et d’assurer qu’elle est «motivée pour le Brésil ». Ce qui est plus que compréhensible, compte tenu de l’enjeu de cette dernière épreuve de la saison en Challenger Series.
Certes, pour espérer accéder à la première division de la World Surf League, Tessa Thyssen devait décrocher à la fois, et au minimum, un quart et une finale lors des deux dernières étapes de la saison. Sa sortie en huitième au Portugal a mis fin à cette ambition. En revanche, sur la dernière compétition à Saquarema, qui va commencer ce samedi 12 octobre pour se terminer le dimanche 20, la licenciée du Reefer Surf Club de l’Ajoe doit obtenir un très bon résultat pour assurer sa place dans le top 10 en Challenger Series. Pour l’heure, elle pointe à la 11e place. Mais juste derrière l’Australienne Bronte Maccauley, la Portugaise Yolanda Hopkins et l’Etasunienne Alyssa Spencer. Tout est donc possible pour Tessa. Particulièrement sur des vagues familières. « La première année que j’y suis allée, je suis arrivée en finale à la deuxième place, a-t-elle confiée au JSB voilà deux semaines (JSB 1584). Il y a une énergie là-bas qui me plait bien. » Il n’y a plus qu’à espérer que ces bonnes vibrations la portent le plus loin possible tout au long de l’épreuve.

 

 

Journal de Saint-Barth N°1586 du 10/10/2024

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