Saint-Barth -

Semi-marathon : Lauriane Prévost, la première d’une compétitrice

Lauriane Prévost, 32 ans, a développé son côté compétitif grâce à la natation dès l’âge de 8 ans avec Jean-Marc Outil, à la piscine de Saint-Jean. Ce n’est qu’en quittant l’île pour ses études de commerce internationale à Grenoble qu’elle met en stand-by les compétitions sportives. Quinze ans plus tard, après avoir été professeure de plongée en Australie autre autres, Lauriane Prévost, créatrice d’Eau d’Ile, marque de maillot de bain, remonte sur les podiums. En course, cette fois.

 

Comment êtes-vous revenue à la compétition ?

Le coté compétitif, je l’ai toujours eu et la natation à haut niveau a forgé mon caractère. Après un ras-le-bol d’une quinzaine d’années, j’ai retrouvé en vacances le plaisir de nager, et je me suis inscrite à la piscine. A mon retour Jean-Marc m’a proposé d’adhérer au club de triathlon voyant que je m’entraînais seule. La natation, le vélo et la course rythmaient désormais mes semaines. La course à pied est très dure pour moi, les blessures sont courantes. Il y a toute une technique de course et les membres du club sont là pour me conseiller. Je me tiens à mon programme d’entraînement. J’essaye d’être toujours au top et les objectifs de course animent mon âme de compétitrice.

 

Comment vous entraînez-vous ?

Depuis l’année dernière, je m’entraîne pour les swim & run. C’est une discipline que j’adore où l’on enchaîne les deux sports, en binôme avec mon chéri. Pour le semi-marathon de dimanche, mon entraînement a changé un peu après les fêtes de fin d’année. Je chausse mes baskets quatre fois par semaine et je me tiens, en tous cas j’essaye, à un programme élaboré sur 8 semaines. J’alterne les séances longues, 8 à 12km, et les séances courtes et intenses de fractionné (alternance de phases rapides et de phases de récupération, ndlr). On acquiert ainsi plus de souffle. Je vais aussi à la salle de sport pour faire du renforcement musculaire.

 

Avez-vous changé votre alimentation ?

Non, mon alimentation n’a pas changé. J’ai juste augmenté les doses puisque j’ai un besoin plus important en calories et je bois beaucoup d’eau. A la maison nous mangeons assez équilibré. Je ne mange pas beaucoup de viande donc je complète mon apport protéique avec du poisson local et des légumes. Depuis longtemps j’évite de manger des produits laitiers qui maintiennent l’inflammation. Mais je ne me refuse pas un bon repas en amoureux ou un apéro entre amis.

 

Comment envisagez-vous votre course ?

C’est mon premier semi-marathon. La plus longue distance que j’ai courue c’est 12 km à l’entraînement, et la Gustavialoppet (10 km). Ce semi est un vrai challenge avec des dénivelés importants. Il va falloir gérer sa course. En compétition, avec l’effet de foule il ne faut pas que je parte trop vite. J’ai envie de prendre du plaisir même si ce ne sera pas facile. A l’arrivée j’éprouve toujours beaucoup de satisfaction personnelle, au point d’en oublier la douleur.

 

Votre objectif ?

J’aimerais déjà terminer la course, découvrir cette distance du semi-marathon et profiter de ce beau parcours.







Journal de Saint-Barth N°1363 du 20/02/2020

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