L'appel au ravitaillement en mer de Didier Bovard

Depuis plus de 120 jours, Didier Bovard a entamé une traversée de l’Atlantique à bord de son hydrocycle baptisé « My way ». Parti des côtes françaises le 22 novembre, cet artiste-aventurier entend rallier New York sur son embarcation. S’il avait envisagé de faire un arrêt à Saint-Barthélemy, à la fois pour se ravitailler et se reposer, Didier Bovard a été contraint d’abandonner cette idée. En effet, le My Way se situe désormais à plus de 300 kilomètres au Nord de l’île. « Je suis très déçu car une escale aurait été la bienvenue », écrit-il au Journal de Saint-Barth dans un court message. Mais pour le marin, l’inquiétude se porte désormais sur l’amenuisement de ses réserves. « Je vais bientôt manquer de vivre », constate-t-il. Par conséquent, il lance un appel aux voiliers et autres navires qui partent au Nord afin que ces derniers puissent lui apporter un ravitaillement de secours. Didier Bovard n’est pas un novice puisqu’il s’agit de sa troisième transatlantique. La première date de 1999 et lui avait pris 177 jours. La deuxième, en 2001, fut plus courte puisque réalisée en 88 jours. Pour cette troisième levée, sa traversée a été montée dans le cadre d’un projet artistique et éducatif baptisé Liberty 1886. A son bord, Didier Bovard transporte des messages d’enfants scellés dans une « capsule temporelle » qu’il déposera aux pieds de la statue de la Liberté, à New York. Il a également fait appel aux élèves d’un lycée professionnel pour entreprendre la rénovation du bateau. De plus, il occupe une partie de son temps de traversée à peindre des tableaux.
Pour entrer en contact avec Didier Bovard, il est nécessaire de se connecter sur le site qui permet de suivre sa traversée en direct (share.garmin.com/DidierBovard) ou via son site didierbovard.com .