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Ce mardi encore, à la piscine territoriale, une trentaine d’adhérents âgés de 16 à 55 ans sont présents afin de prendre part aux séances d’apnée sous la supervision de Guillaume Crespo, fondateur de l’association.
Cela fait trois ans désormais que ce passionné de natation a créé ce club dédié à une discipline qui n’était tout simplement pas représentée à Saint-Barth. Une anomalie en somme tant il y a d’activités avec lesquelles l’apnée est en lien. « C’est une discipline qui est un vrai plus pour des surfeurs, les chasseurs marins ou encore les photographes sous-marins. Nombre de nos membres s’investissent aussi dans des clubs de plongée ou de restaurations de coraux. Mais au-delà de l’aspect nautique il faut souligner le fait que l’apnée est une discipline très contraignante qui demande une très bonne condition physique. Cela nécessite donc d’être attentif à son hygiène de vie et son hygiène psychologique, » assure le fondateur de l’association.
Avec beaucoup de pédagogie, l’homme apporte beaucoup de variété dans ses séances chaque mardi et vendredi. Les entraînements sont ainsi faites de travaux de relaxation, de respiration puis de longueurs effectuées avec ou sans palmes. « Ce qui est primordial encore une fois, comme ce soir, c’est de travailler sur l’aspect cardiaque, la fluidité des mouvements pour préserver ses forces et l’oxygène, développe Guillaume Crespo. Cela passe par un travail sur la posture hydrodynamique à assimiler. Une autre donnée à laquelle il faut être attentif est la dimension psychologique des pratiquants. En plongée libre il faut être conscient de ses limites, de la maîtrise de sa respiration. En cela, le yoga et la sophrologie nous aident indéniablement. » A la fin de sa séance, avant de donner rendez-vous vendredi à ses membres afin de préparer le week-end, le fondateur de l’association ajoute : «Cela nous arrive très souvent de se réunir en fin de semaine pour pratiquer en mer. Dans le coin nous sommes contenus à une trentaine de mètres de profondeur mais il y a tant de choses à voir déjà. Et puis l’aspect sécuritaire demeure primordial, on restreint les risques avec de faibles profondeurs, c’est notre volonté de préserver une activité saine, basée sur la personne avant la compétition. Ainsi il ne faut pas oublier de ne jamais plonger seul, de connaître ses limites et d’être attentif aux conditions météorologiques avant de se lancer dans le grand bain. » Les apnéistes quittent la piscine comme ils sont arrivés, avec leur matériel, dans le respect des règles sanitaires.
