Plus qu’une poignée de semaines avant que ne débute la 15e édition de la Saint-Barth Cata Cup. En effet, la compétition va se tenir du 15 au 19 novembre. Cette année, pas moins de 55 équipages sont engagés dans l’épreuve. D’ores et déjà, la bagarre sur l’eau s’annonce intense avec de très nombreux prétendants a? la victoire.
En effet, outre les tenants du titre Tim Mourniac et Pierre-Yves Durand, de grands noms du circuit F18 seront présents. A commencer par le Néerlandais Mitch Booth, double médaillé olympique en Tornado, mais aussi le Suédois Rasmus Rosengren, vainqueur du championnat du monde de la série en juillet dernier. De quoi, en résumé, célébrer comme il se doit le 15e anniversaire de l’événement.
Une «barre très haute»
A l’heure actuelle, les containers renfermant les bateaux venant d’Europe sont en passe de rejoindre l’autre côté de l’Atlantique par cargo. Un timing parfait pour aborder sereinement les premières régates prévues à partir du jeudi 16 novembre. « Il y a déjà de l’excitation dans l’air », assure Tim Mourniac qui se réjouit de revenir pour la deuxième fois consécutive. « Comme toujours, du beau monde est attendu et la régate promet d’être très disputée », poursuit le vainqueur du Tour de France à la voile en 2018 qui est aujourd’hui membre de l’équipe de France de Nacra 17 en double mixte avec Lou Berthomieu. En 2022, avec son comparse Pierre-Yves Durand, il avait enlevé les sept courses de l’épreuve. « Cette performance avait véritablement été de l’ordre de l’exception et on revient cette année avec l’envie de faire aussi bien, mais on sait qu’on a mis la barre très haute, voire trop haute », souligne le Morbihannais.
Performer mais aussi profiter de la convivialité unique de l’événement, telles sont les motivations de l’ensemble des coureurs en lice. Comme le confirme Matthieu Marfaing, sacré champion d’Amérique du Nord de F18 à Burlington, au Canada. « L’épreuve est chaleureuse et son niveau toujours très relevé », assure le Français installé aux Etats-Unis qui sera, comme l’année dernière, associé à? Emmanuel Boulogne, le seul concurrent de l’histoire de la course à n’avoir manqué aucune édition depuis 2008.
Un casting de haut-vol
Parmi les gros clients de cette 15e levée, on peut notamment citer Mitch Booth, véritable « légende » avec pas moins de treize titres de champion du monde et quatre participations aux Jeux Olympiques en catamaran de sport, dont la dernière participation à? la course remonte à 2018. Après s’être aligné avec ses enfants Rita puis Ruben, il sera cette fois présent avec son fils Jordi. Reste que le Néerlandais ne sera assurément pas le seul à surveiller. Le Suédois Ramus Rosengren, monté sur la plus haute marche du podium au mondial de la classe il y a quelques semaines, à Travermünder au côté d’Emil Järudd, comptera évidemment parmi les grands favoris. Idem pour l’Américain Ravi Parent, le Belge Patrick Demesmaeker ou les Argentins Cruz Gonzales Smith et Mariano Heuser, grands habitués de la Cata Cup.
Dans ce casting haut en couleurs, pas question d’oublier Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot qui continuent de rêver de victoire après quatre deuxièmes places en 2016, 2019, 2021 et 2022. Certains « petits nouveaux » comme Henri Demesmaeker (fils de Patrick) et Jeroen Van Leeuwen auront aussi leur mot à dire. Le premier se frotte déjà au tandem Tim Mourniac / Pierre-Yves Durand en ETF 26 et le second a, par le passé, remporté le Mondial F18 en 2008 avec Coen de Koning puis en 2011 avec Darren Bundock. « Tous ceux- là viennent rarement sur une course juste pour les cocktails », assure Matthieu Marfaing. Il est sûr que pour eux, en effet, si s’amuser et naviguer sur un plan eau d’exception fait partie du programme, la quête de victoire ne sera pas une option.
