Et si le prochain roi des films d’actions était Saint-Barth ? Julien Gréaux, installé à Los Angeles, travaille dur pour devenir le nouveau visage viril d'Hollywood.
Le blockbuster «Expendables » en est la preuve : Jean-Claude Van Damme, Sylvester Stallone ou Arnold Schwarzenegger, représentants de l’âge d’or du cinéma hollywoodien d’action, n’ont pas trouvé de successeur à leur mesure. Julien Gréaux, Saint-Barth de 41 ans installé à Los Angeles depuis quinze ans, compte bien s’emparer de cette place de tête d’affiche virile d’Hollywood.
Depuis l’adolescence, il se sculpte grâce au fitness et la musculation, sans oublier les arts martiaux. « Je suis parti à Los Angeles sur un coup de tête, avec mon sac de sport », se souvient-il. Aux Etats-Unis, sa réputation de coach sportif n’est plus à faire. Il a fait des dizaines de couvertures de magazines en tant que « modèle fitness », et a même fait l’objet d’un article dans le New York Times pour un court-métrage qu’il a lui-même réalisé il y a quelques années (*).
Aujourd’hui il se sent prêt pour la conquête d’Hollywood, « mon prochain challenge ». « Julien Gréaux. Le nouvel action hero, c’est lui!» titre le magazine Men’s Fitness, qui lui a consacré sa Une la semaine dernière. «Men’s Fitness, c’est l’équivalent de Elle pour les hommes », explique-t-il. «Des couvertures de magazines, j’en ai fait au moins quarante. Mais un tel magazine, c’est une vraie fierté. » Surtout parce que l’article ne parle pas seulement de techniques d’entraînement et de nutrition, mais bien de lui et de son objectif Hollywood.
« Si j’ai toujours voulu faire du fitness, mon ambition depuis le début est le cinéma», confie Julien Gréaux, qui revient chaque été sur son île natale.
Son rêve : tourner un film d’action à Saint-Barthélemy, « ce qui n’a jamais été fait ». Pour cela, Julien Gréaux «réseaute » à Los Angeles, écrit son long métrage, rencontre des financeurs. En espérant pouvoir prochainement faire démonstration de son art martial en corrigeant les « bad boys »… Comme Van Damme en son temps, sur les posters accrochés dans sa chambre d’ado à Saint-Barthélemy.
(*) Le film « Parabellum » est visible sur le site internet www.thejuliengreaux.com.