C’est le voilier Whistler de Barbade qui remporte la 39e édition de la Heineken Regatta, qui s’est achevée dimanche. Belle performance de l’équipage Saint-Barth sur Speedy Nemo, troisième de sa classe, dont faisait partie le vainqueur 2019.
« L’équipage arrivait sur cette régate sur la pointe des pieds, car avec de nouvelles voiles, on ne pouvait pas vraiment se projeter », rapporte, à chaud, Patrick Bernier, skipper de Speedy Nemo. « Cette année, la classe CSA 4 était la plus dense et la plus relevée que nous ayons vu depuis 10 ans sur cette Heineken Regatta ! » Dès les premières manches, l’équipage Saint-Barth, fort d’une belle coordination et détermination chez les hommes, et d’un voilier très performant, savait qu’il jouait le podium. « Sur la deuxième manche du samedi, après une victoire sur la première, une erreur de déconcentration et un manque de vigilance dus à la fatigue, on fait une grossière erreur qui engendre une disqualification sur celle-ci. On comprend alors que la victoire finale vient de s’envoler, mais on est encore capable d’aller chercher un podium lors de la dernière manche », poursuit Patrick. « On est cinquième au départ de cette ultime course. On réalise une superbe performance lors de celle-ci et qui nous permet d’accrocher cette troisième place, tellement méritée. » Bilan : un joyeux podium, Speedy Nemo en pleine forme à quelques semaines des Voiles de Saint-Barth, et une grande fierté envers « cet équipage qui a toujours répondu présent, qui a tout donné, qui a apprend de ses erreurs mais qui va de l’avant, même quand c’est difficile. »
Juste derrière, en quatrième position de la classe, pointe le second voilier Saint-Barth, Maelia. « Nous perdons notre première place au général lors de l'ultime régate, pour finir à la quatrième place », résume Tony Magras, membre de l’équipe Maelia, qui est rentrée animée d’un léger sentiment de frustration.