Nouvellement installé sur l’île en tant que pizzaiolo, le Breton Gaëtan Gicquel, 25 ans, participera dimanche à son premier semi-marathon.
Êtes-vous habitué à courir des longues distances ?
Je courais beaucoup quand j’étais plus jeune. A 18 ans, j’ai fait un trail de 16 km. Après en voyageant j’ai dû mettre le sport de côté. Arrivé sur l’île en novembre, je souhaitais reprendre le sport. La première étape était de m’inscrire au club de Saint-Barth Triathlon. Je débute juste, le semi-marathon sera pour moi une mise en bouche avant un triathlon.
Comment vous entraînez-vous ?
Avec l’humidité et la chaleur, je pars courir tôt le matin aux alentours de 6h trois fois par semaine. Le mercredi avec le club nous faisons du fractionné. Je suis un programme d’entraînement sur internet. La longue sortie du dimanche peut aller jusqu’à deux heures de course. Je maintiens une allure tranquille, le but étant d’arriver en forme le jour de la compétition. Dimanche dernier, j’ai couru 18 km en 1h45.
Les difficultés du parcours vous effraient-elles ?
J’ai fait des repérages. En entraînement je ne fais pas exactement le parcours, mais j’ai fait les difficultés : de Saline vers Gustavia, la montée de la Tourmente ou celle du Dispensaire. Mine de rien, c’est quand même traître. Même vers Saline, ce sont des petites bosses, mais il faut faire attention à ne pas se faire avoir là-dedans.
Avez-vous changé votre alimentation ?
Je suis déjà quelqu’un qui fait attention, qui ne mange pas tout et n’importe quoi. Donc je n’ai pas forcément besoin de changer mon régime alimentaire.
Votre objectif ?
Il y a un an j’ai travaillé avec un triathlète en Australie qui m’a transmis le virus. Je me suis fixé plusieurs objectifs. Dont celui du semi. L’idéal serait que je le termine en moins d’1h45.
