Après un bloc d’entraînement cet été sur le plan d’eau des futurs Jeux Olympiques de Paris 2024 à Marseille, Delphine Cousin-Questel, membre de l’équipe de France Olympique d’IQ Foil (JSB1467), a participé la semaine dernière à une compétition non officielle sur le plan d’eau de Brest (Finistère) en guise d’échauffement pour le championnat du monde d’IQ Foil (15 au 22 octobre). Sur les 60 participantes, la windsurfeuse du St Barth Yacht Club termine à la 6e place. « Je suis plutôt satisfaite de ce résultat puisque quasiment toutes les têtes de séries étrangères étaient présentes, glisse Delphine Cousin-Questel. De plus, les conditions de vent faible que l’on a rencontré ne font pas partie de mes points forts. Avant les finales où tout est remis à zéro, j’étais 7ème et première française après un total de 13 manches. Ça fait plaisir de voir que le travail mis en place ces derniers mois commence à payer et c’est clairement encourageant pour le championnat du monde qui a lieu dans moins de 3 semaines. » Avant de se retrouver sur la ligne de départ des championnats du monde avec une centaine de concurrentes, « il me reste encore quelques ajustements à faire, explique Delphine, notamment dans le choix du matériel et bien sûr continuer à réviser les gammes techniques. » Ce championnat est un véritable challenge pour les concurrents en vue des Jeux Olympiques 2024... Le spectacle s'annonce impressionnant !
Antoine Questel en action à Sylt
Jusqu’au 3 octobre, Antoine Questel participe à la Coupe du Monde de windsurf, à Sylt (Allemagne) où trois titres mondiaux se jouent : Vagues, Freestyles et Slalom. Dans la discipline Slalom dans laquelle le licencié du SBYC est engagé, 4 manches ont pu être jouer lors de la première journée de compétition, dimanche, entre les meilleurs slalomeurs du monde. Dans des conditions légères avec 6 à 12 noeuds de vent, Antoine se classe à la 22e place au classement provisoire. « Des conditions sur l’eau pas faciles, explique Antoine Questel. Un très fort courant avec une vague de bord (shore break dans le jargon des surfeurs qui correspond à une vague très puissante qui a la particularité de se briser près du rivage, ndlr), difficile pour la mise à l’eau en Foil. Le Foil mesurant 1 mètre de long avec des ailes affûtées. J’ai eu pour ma part et pour quelques concurrents de la casse matériel et quelques blessures. Mais je reste focus pour la suite. » En effet la compétition n’est pas terminée et Antoine devraient avoir d'autres occasions de s'exprimer, pour cette première confrontation de la saison PWA.