Saint-Barth - Cap St Barth

Cap Saint-Barth : un départ riche en émotions

Le port de Concarneau paraît bien vide sans les 19 Figaro Bénéteau 3. Les visiteurs se dispersent lentement tandis que ceux qui ont la chance d’avoir une place sur un bateau attendent patiemment leur tour sur les quais. Une fois tout ce monde à bord, les vedettes, catamarans ou zodiacs mettent les gaz et longent la ville close pour rejoindre la baie de Port-la-Forêt. La mer est plutôt calme, mais les nuages et le vent de 15 nœuds frigorifient ceux qui osent rester sur le ponton. Les petits points noirs au large deviennent progressivement les Figaro 3. Des voiles de toutes les couleurs se croisent et s’amusent sur l’eau. Difficile de retrouver l’équipage de Saint-Barth. Il devrait pourtant être reconnaissable de loin. Soudain, le pélican apparaît.

Cindy nous fait signe de la main, elle nous montre du doigt le symbole de son île immortalisé sur cette voile. Le duo empanne rapidement et frôle le bateau presse. Le rythme s’accélère. Les marins se rapprochent de la ligne d’arrivée et tirent des bords pour être bien placés lors du lancement de la course à 13h02. Sur la radio VHF, le comité de la course débute le décompte. 10 minutes, 5 minutes, 2 minutes. Un premier signal sonore. Les 19 Figaro s’alignent en enfilade sur la ligne de départ. 5,4,3,2,1. La corne de brume résonne.

Dans un même mouvement, les bateaux s’élancent vers l’avant. Les moteurs rugissent. Les spectateurs veulent être au plus près de la course, quitte à se rapprocher dangereusement des navigateurs. Devant la première bouée du parcours côtier, la journaliste de France3 tente de déceler les numéros des équipages en tête. « En deuxième position, c’est Cap Saint-Barth », s’exclame le journaliste du Télégramme. Tous les yeux sont désormais focalisés sur le Figaro aux voiles noires et dorées. Vite, il faut être à la deuxième bouée avant eux ! Cindy et Thomas passent en premier cette marque du parcours, puis déploient le spi. Derrière eux, la bataille fait rage. Les bateaux se frôlent, certains s’entrechoquent. Cap Saint-Barth creuse l’écart avec les concurrents. Ils avancent sereinement dans le chenal de Concarneau où les spectateurs installés dans la ville close peuvent les admirer de plus près. Une dernière bouée et l’équipage Cap Saint-Barth sort vainqueur de ce parcours côtier. Le vent gonfle la poitrine de l’Arawak. Il prend une grande inspiration avant de souffler dans la conque de lambi. Les deux marins s’avancent vers le large : direction Saint-Barth.

Journal de Saint-Barth N°1613 du 24/04/2025

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