Saint-Barth - Cata Cup

© PIerrick Contin

15e Saint-Barth Cata-Cup : Quatre jours de régates acharnées pour détrôner le duo Mourniac/Durand

Depuis ce matin, pas moins de 56 catamarans F18 filent et surfent à grande vitesse sur les eaux de Saint-Barth. A Leur bord, 56 équipages de marins assoiffés de performance, de sensations fortes et, si les dieux de la navigation existent et le permettent, de victoire. A 10 heures ce jeudi 16 novembre, tous ont pris le premier départ de la 15e édition de la Saint-Barth Cata Cup dans la baie de Saint-Jean. Avec à l’esprit, pour 55 duos, l’envie de détrôner Pierre-Yves Durand et Tim Mourniac, les grands vainqueurs de l’édition 2022. Seul problème en vue : les deux tenants du titre sont également de la partie. Conscients qu’il leur sera difficile de réitérer leur exploit de l’année dernière, puisqu’ils avaient remporté toutes les régates disputées, ils ont la ferme intention de déployer toute leur énergie, leur expérience et leur science de la navigation pour conserver leur bien. Pour résumer, ce sont quatre jours d’une compétition acharnée qui s’annoncent dans les baies de Saint-Barth.

De l’importance des bénévoles
Les concurrents viennent de – presque – partout. Saint-Barth, Hexagone, Guadeloupe, Allemagne, Suède, Espagne, Belgique, Chili, Etats-Unis, Croatie, Australie, Angleterre, Suisse… « Les coureurs nous disent tous que c’est la régate à faire, aussi bien à cause du plan d’eau que du niveau de compétition », expliquent deux responsables de l’organisation de l’événement, Emilie Aubin et Elodie Ghezzi. De fait, le succès de la Cata-Cup est tel que les inscrits sont chaque année plus nombreux que les sélectionnés. Une participation à la Cata-Cup, ça se mérite. Il suffit de se pencher sur le palmarès et le parcours des concurrents pour se rendre compte du niveau d’excellence. Mais si la course ne peut exister sans ses skippers, elle n’a aucune chance de se tenir sans l’implication des organisateurs et des bénévoles.
Sur terre comme en mer, ils seront encore des dizaines à se consacrer entièrement à la réussite de cette édition. Chaque jour, 17 bateaux de sécurité suivront les équipages en compétition pendant les régates, tandis que d’autres installeront les bouées, prendront les photos et vidéos ou s’assureront de la bonne tenue des départs. Une large équipe technique et logistique sera également à pied d’œuvre sur la terre ferme. Tous les matins, en fonction de la météo, le comité de course décidera du tracé des deux étapes. Quant au très attendu tour de l’île, il devrait avoir lieu samedi.
Pour les amateurs et autres curieux, un petit bar sera ouvert tous les jours entre 16 et 18 heures sur la plage de Saint-Jean. Un point de rendez-vous pour observer l’arrivée des F18 avant d’accueillir et de rencontrer les concurrents. L’organisation de la Cata-Cup a également passé un partenariat avec l’école de voile. Une association qui va permettre à des enfants d’effectuer des sorties en mer avec neuf catamarans. Une belle initiative qui rappelle l’importance du partage et de la convivialité sur une île où la voile est une activité hautement appréciée. De plus, c’est Maëlle Guilbaud, ancienne championne de France et d’Europe de planche à voile, qui chapotera cette activité.
Et puis, pour ceux dont les activités professionnelles ne permettront pas d’admirer chaque jour les performances sur l’eau, il restera les soirées concerts de la Cata-Cup pour profiter de l’événement.
 
Photos : Pierrick Contin