Dimanche 12 novembre, en début de soirée, une opération de contrôle a été menée par la gendarmerie de Saint-Barthélemy, en coopération avec la police aux frontières et les douanes, dans trois établissements de Saint-Jean (Sayo, Piment, Modjo). Les militaires et policiers ont ainsi effectué des vérifications en rapport avec la réglementation des ERP (établissement recevant du public), le travail illégal, les débits de boissons et les stupéfiants. « Des manquements ont été relevés sur les ERP, souligne le préfet délégué des Iles du Nord, Vincent Berton. Il y a un bilan mais qui se veut, pour le moment, surtout pédagogique. Cette intervention est une manière de montrer que l’on respectera nos engagements. » Et le représentant de l’Etat d’affirmer qu’il se montrera « plus ferme sur les fermetures administratives » si la situation l’exige. Même en pleine saison touristique.
De la plage à une cellule de dégrisement
De nombreuses personnes qui circulaient sur la route de Saint-Jean, samedi 11 novembre en fin d’après-midi, se sont interrogées sur les raisons d’un attroupement devant le Nikki Beach et de la présence de la gendarmerie. En réalité, il ne s’agissait que du résultat d’une altercation entre touristes étasuniens, quelque peu avinés, suite à la « disparition » d’un sac à main. Bref, une histoire de beuverie sans conséquence. Si ce n’est pour l’un des protagonistes qui a fini sa journée en cellule de dégrisement à la gendarmerie. Quelqu’un aurait dû le prévenir qu’il existe, même en début de saison, des « after » plus festifs à Saint-Barth. Encore faut-il savoir se tenir en société.
