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Un article publié dans une précédente édition (JSB 1542) évoquait les griefs adressés par le laboratoire d’analyses médicales BPA Inovie à la direction du centre hospitalier Irénée de Bruyn. Notamment en raison de l’accumulation de factures impayées remontant à plus de six mois pour une somme d’environ 80.000 euros. Depuis, la situation s’est nettement améliorée entre les deux structures.
Jeudi dernier, la directrice par intérim des établissements de santé des Iles du Nord, Anne Calais, était en visite à Saint-Barthélemy. L’occasion d’une rencontre avec le docteur Henri Duvert, médecin biologiste au sein du laboratoire. « Les difficultés rencontrées provenaient de problèmes de gestion dont l’hôpital est responsable, a précisé Anne Calais. Ces problématiques ont été levées grâce à un dialogue constructif. » Et à un remboursement de tout ou partie de la dette. « Le laboratoire subit les conséquences des problèmes de continuité des missions de service public de l’hôpital », insiste la directrice par intérim.
Le laboratoire a accepté de reprendre une activité normale dans le cadre de sa collaboration avec l’hôpital de Bruyn. A tout le moins jusqu’à la fin de l’année. « Nous cherchons des solutions pour la suite, rassure la directrice. Car l’hôpital n’est qu’un intermédiaire. Ce sont aux autorités de tutelles (l’Agence régionale de santé et l’Etat) de trouver ces solutions. L’hôpital n’est qu’un facilitateur entre les autorités de tarification et le laboratoire. »
De son côté, le docteur Duvert se félicite du volontarisme affiché par la directrice par intérim. « C'est une première étape de franchie », assure le praticien. Lors de la rencontre organisée à l’hôpital, jeudi 30 novembre, un médecin a rappelé que l’amélioration des conditions d’accueil et de soins à Saint-Barthélemy reflétait également l’image de l’île donnée aux touristes. « On accueille pratiquement tous les jours des Américains hospitalisés », a-t-elle rappelé.
Hier, le mercredi 6 décembre, une réunion s’est tenue à Saint-Martin avec la direction de l’Agence régionale de santé. Du contenu des discussions dépendra sans nul doute la poursuite de la collaboration entre le l’hôpital de Saint-Barth et le laboratoire d’analyses médicales.
