Après un premier cas détecté en Guadeloupe la semaine dernière, la variole du singe arrive dans les Îles du Nord. Dans un communiqué publié le 1er août, l'Agence Régionale de Santé confirme qu'un cas de variole du singe (Monkey Pox) a été détecté à Saint-Martin. Le patient est placé en isolement, afin de limiter la propagation du virus.
L'ARS rappelle que la variole du singe peut se transmettre " par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d'une personne malade ainsi que par les gouttelettes ( salive, éternuements, postillons...). Les rapports sexuels avec ou sans pénétration réunissent ces conditions pour une contamination; et avoir plusieurs partenaires augmente le risque d'être exposé au virus."
La contamination à la variole du singe entraîne, dans la majorité des cas, des symptômes légers tels que de la fièvre, des maux de tête, apparition de boutons sur le visage et le corps, les paumes de mains et des pieds qui se transforment en croûtes puis tombent. Ces symptômes disparaissent en deux à quatre semaines et peuvent être traités à domicile.
La vaccination est désormais ouverte aux publics les plus à risque, comme les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans multipartenaires, les travailleurs du sexe et les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Les personnes qui le désirent, peuvent accéder à la vaccination gratuite en toute confidentialité, en se rapprochant du CEGIDD du Centre Hospitalier Louis Constant Fleming à Saint-Martin, soit par téléphone au 05.90.52.26.74 ou lors des horaires d'ouverture : le lundi de 9h à 12h et de 15h à 16h, le mardi, mercredi et vendredi de 9h à 16h, et le jeudi de 12h à 19h. L'ARS précise que les habitants de Saint-Barthélemy doivent " pour le moment, se rapprocher du CEGGID de Saint-Martin ".
Depuis le mois de mai 2022, les cas de variole du singe se propagent en Europe et dans le monde. Selon Santé Publique France, au 28 juillet 2022, 1 837 cas confirmés ont été recensés en France, la majorité des cas résidaient en Île-de-France. Alors que cinq personnes porteuses du virus sont décédées en l'espace de quelques jours en Espagne, au Brésil, en Inde et au Pérou, la France ne déclare pas de décès de cas recensés à ce jour.