Sur l’initiative du Dr Blaise Bartoli et animée par les Docteurs Landais et Woga, de l’équipe de l’unité neuro-vasculaire du Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe, une conférence-débat sur les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) a été mise en place mercredi 9 novembre à Saint-Martin afin de partager l’ensemble des éléments qui permettent d’identifier, le plus rapidement possible, les signes d’AVC, afin que la prise en charge se fasse dans les meilleurs délais possibles. Les Accidents Vasculaires Cérébraux sont à l’origine de nombreux handicaps sur nos territoires caribéens : chaque jour, ce sont 2 à 3 personnes qui en sont victimes.
Responsables de handicaps plus souvent que les accidents de la route, ils entrainent presque autant de démences que la maladie d'Alzheimer. Et la mortalité de 50% à cinq ans place les AVC sur le même niveau de gravité que la majorité des cancers.
Il importe de savoir détecter les signes avant-coureurs. Car la prise en charge des AVC à temps, par des équipes dédiées, dans les Unités Neuro-vasculaires (UNV) des centres hospitaliers, permet une diminution d'un quart de la mortalité et du taux de dépendance à un an. Notamment grâce aux moyens de traitement de l'AVC aigu, qui eux, sont très dépendants du facteur temps.
Toutefois, les évaluations ont montré qu'en moyenne, une heure passe entre le début des signes et l'appel du 15. Pour faire baisser ce délai, il faut donc mieux connaître les signes des AVC.
Ainsi, en cas de trouble inopiné de la parole, de déformation de la bouche, ou de faiblesse soudaine de la moitié du corps, l’Agence régionale de santé demande d’appeler de toute urgence le 15.
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