Saint-Barth -

Questions réponses sur le Covid-19


Comment me protéger du coronavirus Covid-19 ?

Face aux infections, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :

• Se laver les mains très régulièrement

• Tousser ou éternuer dans son coude

• Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades

• Utiliser des mouchoirs à usage unique

• Porter un masque quand on est malade

 

Quels sont les symptômes du Coronavirus Covid-19 ?

Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.

 

Quel est le délai d’incubation de la maladie ?

Le délai d’incubation, période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes, du Coronavirus COVID-19 est de 14 jours.

 

A partir de quelle distance sommes-nous contagieux ?

La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection.

 

Existe-il un vaccin ?

Il n’existe pas de vaccin contre le Coronavirus COVID-19 pour le moment. Plusieurs traitements sont en cours d’évaluation en France, en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le Coronavirus COVID-19. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.

 

Comment se transmet le Coronavirus Covid-19 ?

Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. Une maladie transmise par l’animal (zoonose) est donc privilégiée. La transmission interhumaine a été depuis confirmée.

Certaines personnes sont-elles plus à risque ?

Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes souffrant de maladies chroniques (hypertension, diabète), les personnes âgées ou fragiles présentent un risque plus élevé.

Dans les cas plus sévères, la maladie peut entraîner un décès.

 

Dois-je porter un masque ?

Le port du masque chirurgical n’est pas nécessaire si vous ne manifestez aucun symptôme, même si vous avez fréquenté une zone à risque.

Le masque n’est pas la bonne réponse pour le grand public car il ne peut être porté en permanence et surtout n’a pas d’indication sans contact rapproché et prolongé avec un malade.

Le masque est donc réservé aux malades, aux contacts avérés haut risque, aux professionnels du secours à personnes, du transport sanitaire, des professions de santé, en ville comme à l’hôpital. Le Gouvernement déstocke les masques chirurgicaux du stock stratégique et continuera à le faire autant que nécessaire au fur et à mesure des besoins des territoires pour ces catégories d’indication.

Les pharmacies d’officine ont reçu ce message et délivreront des masques uniquement aux personnes ayant une indication.

Comme pour l’épisode de grippe saisonnière, les "gestes barrières" sont efficaces.

 

Y a-t-il suffisamment de masques en France ?

Oui, 15 millions de masques chirurgicaux du stock national vont être mis en circulation. Les 138 établissements de santé qui prennent en charge des cas confirmés de Coronavirus COVID-19 ont reçu des dotations de masques chirurgicaux.

Les masques seront aussi remis aux médecins généralistes, la semaine du 2 mars 2020, pour la prise en charge de patients suspectés d’être porteur du Coronavirus COVID-19. Cette mise à disposition sera réalisée via les pharmacies à l’aide d’un bon de retrait fourni par la caisse nationale d’assurance maladie.

 

Qu’est-ce qu’un cas autochtone ?

Un cas autochtone est une personne qui développe la maladie et pour laquelle on n’a pas de notion de voyage dans une zone à risque.

 

Qu’est-ce qu’un cas contact ?

Le Coronavirus COVID-19 se transmet par des gouttelettes émises par une personne malade, en particulier lors de contacts étroits.

 

Vous êtes considérés comme cas contact :

• Si vous avez partagé le même lieu de vie que le patient malade lorsque celui-ci présentait des symptômes.

• Si vous avez eu un contact direct, en face à face, à moins d’un mètre du patient malade au moment d’une toux, d’un éternuement ou lors d’une discussion.

• Avec vos flirts et amis intimes.

• Avec vos voisins de classe ou de bureau.

• Si vous êtes voisin du patient malade dans un avion ou un train, ou si vous êtes resté dans un espace confiné avec lui (voiture individuelle par exemple).

Les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 14 jours après ce contact, et se manifestent le plus souvent par de la fièvre, accompagnée de toux.

 

Je rentre d’une zone à risque, on me demande de rester chez moi, que faire ?

Si vous rentrez d’une zone à risque le télétravail est à privilégier pendant les 14 jours suivant votre retour.

Si vous êtes mis à l’isolement ou si vous êtes maintenu à domicile, la sécurité sociale a mis en place un système dérogatoire qui vous permet de bénéficier de 20 jours d’arrêt de travail avec indemnités, sans délai de carence.

Une telle situation peut se présenter si vous êtes un cas contact, un cas confirmé, si vous revenez d’une zone à risque ou si vous êtes parent d’enfants qui doivent être isolés.

Pour être valide, l’arrêt de travail doit être signé par un médecin de l’Agence régionale de Santé.

 

Est-ce que le Coronavirus Covid-19 survit dans le milieu extérieur ? Y a-t-il un risque avec les objets/colis importés de zones à risque?

Au vu des données disponibles sur la survie des coronavirus le risque d’être infecté par le Coronavirus Covid-19 en touchant un objet importé d’une zone à risque est considéré comme extrêmement faible. Les mesures d’hygiène standard (lavage des mains, nettoyage de surfaces) sont efficaces. Il n’y a donc pas de contre-indication à se faire livrer des colis de Chine.

 

Y a-t-il des mesures particulières pour les médicaments produits en Chine ?

Il n’y pas de restriction particulière concernant l’utilisation des médicaments provenant de la Chine.

 

> L’Etat a mis en place pour toute demande d’information une plateforme téléphonique dédiée au coronavirus Covid-19, accessible depuis les outre-mer depuis lundi. N° 0800.130.000.

 

(Source www.gouvernement.fr/info-coronavirus)


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« Fake news » à gogo

L’Organisation mondiale de la santé a créé un néologisme pour l’occasion : infodémie. Outre l’épidémie sanitaire, on assiste à une épidémie de fausses informations et rumeurs autour du coronavirus Covid-19. Des mesures ont été prises par les réseaux sociaux, à la demande des gouvernements et de l’OMS, pour lutter contre ces fausses informations. Ces derniers ont mis en place sur leurs sites des pages dédiées à l’information sur le coronavirus, régulièrement mises à jour.

Non, le coronavirus ne peut pas être transmis par la piqûre d’un moustique.

Ni le temps froid ni les températures élevées ne peuvent tuer le virus.

Non, la cocaïne ne protège pas contre le Covid-19, ni le rhum et l’alcool.

Le risque de contamination via des objets, notamment des billets de banque, existe mais il est infime.

Non, une personne qui tousse ou éternue ne projette pas de gouttelettes jusqu’à huit mètres, mais un mètre seulement.

Non, manger de l’ail ou de l’huile de sésame ne protège pas contre le coronavirus.

Toutes les réponses aux idées reçues sur le site de l’Organisation mondiale de la santé : www.who.int



















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