La première pierre de la future clinique Wataki a été posée le vendredi 4 février à Saint-Martin. Ce nouvel établissement de santé du groupe Manioukani devrait ouvrir ses portes au public dans le courant du second trimestre 2023. De nombreuses pathologies y seront prises en charge. Notamment les affections cardio-vasculaires, les problèmes liés au système nerveux ou à « l’appareil locomoteur », mais aussi les affections psycho-traumatiques. Une dernière spécialité qui correspond à un besoin et à une spécificité des Iles du Nord, fréquemment concerné par les menaces liées à des risques naturels. « Le projet médical répond aux besoins de la population de Saint-Martin et des îles environnantes en termes de soins de suite et de réadaptation après une hospitalisation aigüe ou dans le cadre du suivi d’une pathologie chronique, est-il précisé dans le dossier de presse. La clinique est inscrite dans l’offre de soins régionale et pourra compléter le cadre du Groupement Hospitalier de Territoire. »
La capacité d’accueil sera de trente lits répartis sur deux niveaux. La clinique comptera des espaces de rééducation, vingt places en accueil de jour pour les patients dont le parcours de soin est déjà avancé. Compte tenu du contexte sanitaire mondial et régional, l’établissement sera doté des équipements nécessaires à la pratique de la télé-médecine, qui induit de la télé-expertise, de la télé-consultation, de la télé-surveillance et de la télé-assistance médicale.
Pour ce projet, le coût global de l’investissement est estimé à 15 millions d’euros. Il a été financé par le groupe Manioukani, porteur du projet avec le groupe Pewen), l’Agence française de développement (AFD), la Banque publique d’investissement (BPI) ainsi que plusieurs autres établissements bancaires.
Les travaux doivent permettre l’embauche d’une centaine de personnes pendant une période de dix-huit mois, qui est la durée estimée du chantier. Le groupe Manioukani précise qu’après son ouverture, la clinique Wataki impliquera la création d’une centaine d’emplois dans l’administration, le paramédical, le médical, l’hygiène, la restauration et des métiers de technicien. « L’embauche de professionnels issus des Iles du Nord sera privilégiée autant que possible », a-t-il été précisé lors de la cérémonie de pose de la première pierre. Un événement auquel ont participé le préfet Serge Gouteyron, la directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) Valérie Denux, les présidents des Collectivités de Saint-Martin, Daniel Gibbs, et Saint-Barthélemy, Bruno Magras, ainsi que les représentants des groupes Manioukani et Pewen.
Pose de la première pierre d’une clinique à Saint-Martin
Bruno Magras quitte la scène politique
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