Ils sont parfois plus de cinquante à se réunir le soir et la nuit à Saint-Jean, devant le stade ou sur près des distributeurs automatiques, avec scooters, téléphones et musique, bien sûr sans masque. Les rassemblements spontanés des jeunes de Saint-Barth sont dans le viseur des autorités, d’autant plus qu’il est interdit de se réunir à plus de six personnes sur la voie publique, sans déclaration préalable à la préfecture. Celle-ci rappelle dans un communiqué daté du vendredi 6 novembre que « ces événements sont de nature à favoriser la propagation du virus et l’émergence de clusters. Saint-Barthélemy n'est pas concernée pour le moment par les restrictions qui sont en vigueur sur le territoire métropolitain. Ce genre d'attitude pourrait, à termes, mettre toute la population de l'île en difficulté avec le constat d'une dégradation de la situation sanitaire. » Et enfonce le clou : « La lutte contre le virus est une responsabilité commune. Sur l'île, les emplois sont préservés grâce au maintien de l'activité touristique de même que la liberté d'aller et venir. La préfecture en appelle donc au respect des dispositions réglementaires qui invitent l'ensemble de la population à éviter les événements privés et à bien mesurer les enjeux des mauvais comportements individuels pour l'avenir économique de l'île. » Enfin elle rappelle aux gérants de débits de boisson que les mesures sont à appliquer strictement « a fortiori durant cette période de forte affluence touristique. La situation sanitaire est loin d'être maîtrisée partout dans le monde. Des contrôles sont réalisés régulièrement et des mises en demeure ont été notifiées à certains exploitants en vue de fermetures administratives pour non respect des modalités d'accueil du public. »