Saint-Barthélemy sera bientôt en situation épidémique de circulation de la dengue. Le nombre de cas augmente sans cesse depuis mi-avril.
La recrudescence des cas de dengue se poursuit. Si tous les quartiers sont touchés, les plus sensibles sont Marigot, Lorient, Gustavia, Vitet, Saline et Grand-Cul-de-Sac. Selon le comité technique de suivi de la dengue, la situation arrive au stade épidémique. Le sérotype qui circule en majorité est le DENV-2.
Depuis décembre, 477 cas évocateurs de la dengue ont été signalés par les généralistes de l’île. Dont soixante-seize entre le 1er et le 21 juin. Sur cette même période, chaque semaine, trois à treize cas ont été biologiquement confirmés. Ce qui porte le total à 165 depuis décembre.
Toujours du 1er au 21 juin, la dengue est suspectée d’avoir emmené vingt personnes aux urgences de l’hôpital de Bruyn, pour un total de soixante-sept depuis décembre, dont 22 ont nécessité une hospitalisation.
Autour de nous, l’épidémie est confirmée en Guadeloupe, à Saint-Martin et en Martinique.
Pour lutter contre la dengue il faut lutter contre le moustique Aedes aegypti. « C’est un moustique domestique qui se reproduit essentiellement dans les petites collections d’eau claire, à l’intérieur ou autour des habitations », rappelle Santé Publique France. « La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (répulsifs en sprays ou crèmes, serpentins, diffuseurs électriques, vêtements longs, moustiquaires). La mobilisation de tout un chacun permet de réduire les risques au niveau individuel mais également collectif en réduisant la densité de moustiques. Sans l’appui de la population, les acteurs de la lutte antivectorielle ne pourraient pas faire face. »