La situation des outre-mer a été évoquée en conseil de défense vendredi 12 juin par les ministres. Dans un communiqué envoyé ce même jour, le gouvernement explique que l’obligation de réaliser des tests de dépistage avant le départ, comme la levée de la quarantaine à l’arrivée sur les territoires, seront intégrées dans la loi de fin de l’état d’urgence, au plus tard le 10 juillet.
Car aujourd’hui, un passager qui justifie d'un motif impérieux peut entrer en outre-mer sans être testé. A Saint-Barthélemy, il doit présenter une déclaration sur l'honneur : soit il s’engage à réaliser un test à l’arrivée et un second à J+7, et rester isolé entre les deux, soit il s’engage à se confiner strictement durant quatorze jours. Mais le respect de ces engagements n'est dans les faits pas surveillé : on compte sur la responsabilité de chacun.
Actuellement le décret en vigueur oblige tout passager à présenter "à l'entreprise de transport aérien, avant son embarquement, une déclaration sur l'honneur attestant qu'il ne présente pas de symptôme d'infection au covid-19 et qu'il n'a pas connaissance d'avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le vol."
A partir du 22 juin, les motifs impérieux seront levés pour se rendre dans les outre-mer, rappelle le communiqué, conformément à ce qu'avait annoncé Annick Girardin il y a quelques jours. Le plafonnement du nombre de passagers par avion sera également supprimé, et les programmes de vols pourront être intensifiés peu à peu en accord avec les élus locaux.
Actuellement, les arrivants sont invités à effectuer un test à J+1, et un second à J+7, et à se confiner au maximum entre les deux tests.
Ces derniers jours, des étudiants rentrés du Canada et des arrivants de métropole ont été testés positifs à leur arrivée en Guadeloupe (sept nouveaux cas de Covid-19) et en Martinique (quinze nouveaux cas).