L’archipel calédonien a connu en tout et pour tout 18 cas de Covid-19, tous importés de l’extérieur, et aucun nouveau cas n’a été recensé depuis une douzaine de jours. Les autorités locales ont donc décidé d’assouplir le confinement avant le reste de la France, dès le 20 avril. «Vous pourrez à nouveau vous rendre à la plage, à la chasse, à la pêche, à l'école, au travail, et les commerces et services pourront reprendre», a précisé à l’AFP Thierry Santa, président du gouvernement calédonien, selon qui «toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour une pleine reprise de l'activité économique, dans le strict respect des gestes barrière et de la distanciation sociale».
Les restaurants pourront rouvrir, mais pas les bars, discothèques et cinémas. Les rassemblements seront limités à cinquante personnes. Comme pour tous les territoires ultramarins, l’entrée en Nouvelle Calédonie est soumise à des conditions très strictes.
Concernant les écoles, seule une partie de l’archipel est concernée par la réouverture ; et la rentrée se fera par groupes, les enfants iront à l’école par intermittence.
La Nouvelle-Calédonie réévaluera la situation le 3 mai.
Ce déconfinement anticipé devrait inspirer Saint-Barthélemy, où aucune contamination n’a été recensée depuis le 26 mars dernier, et les frontières sont quasiment closes. L’activité a d’ailleurs largement repris depuis le 14 avril (il suffit de constater la circulation routière et les bruits de chantier), et les conditions de confinement ont été légèrement assouplies avec l’autorisation de baignade. Mais de nombreux professionnels restent dans l’impossibilité de travailler.