Un million de tests PCR par semaine en France : l’objectif fixé par Olivier Véran, ministre de la Santé, est atteint. Le revers de la médaille, ce sont les délais d’obtention des résultats. Dans certaines villes de l’Hexagone, les laboratoires sont pris d’assaut par des milliers de candidats à l’écouvillon dans le nez. Et maintenant les résultats ne sont plus délivrés avant cinq voire sept jours. Ce qui fait que si vous êtes positifs, vous avez le temps de contaminer du monde, à moins de respecter un isolement strict. Le gouvernement a donc décidé de lister des publics qui seront prioritaires. Il s’agit des cas symptomatiques, des personnels soignants et des cas contacts. Le problème pour les outre-mer français, c’est que les voyageurs au départ de la métropole (ou d’ailleurs) doivent présenter un test à l’embarquement, avec prélèvement et résultats réalisés dans les 72 heures précédentes. Quasi impossible pour ceux qui viennent de zones saturées. Une zone de tests rapides a donc été installée à l’aéroport à Paris, mais là aussi, si vous n’arrivez pas assez tôt, l’avion décollera sans vous, car il y a du monde. Le montant du billet s’envolera avec. Des députés réunionnais et martiniquais ont interrogé Olivier Véran à ce sujet mardi, décrivant la difficulté de certains ultramarins pour simplement rentrer chez eux. Ils n’ont pas reçu la réponse escomptée : « Il y a des priorités dans l'accès au test. L'objectif principal est de freiner l'épidémie. Je ne vais pas demander à des patients symptomatiques, à des cas contacts ou à des médecins de devoir laisser leur place dans des laboratoires de test pour que des gens qui doivent prendre l'avion puissent le faire. Je ne vous dis pas que la situation est satisfaisante mais nous priorisons la lutte contre l'épidémie. »
Embouteillage sur les tests en métropole : les ultramarins pas prioritaires
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