L’Agence régionale de santé a annoncé vendredi (hier) soir que le choix du vaccin qui sera proposé aux habitants de Saint-Barthélemy s’est finalement porté sur le Pfizer/BioNTech. En début de semaine, le Johnson & Johnson avait pourtant la préférence des autorités de santé.
En début de semaine, l’Agence régionale de santé (ARS) ne laissait pas de place au doute : pour les Saint-Barths, le vaccin sera le Janssen des laboratoires Johnson & Johnson. Vendredi (hier) soir, volte-face. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux avant d’être adressé aux médias, l’ARS déclare : « Du fait de sa forte efficacité et de sa validité sur tous les âges, le vaccin Pfizer sera utilisé » à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
« Unanimité auprès de la population »
« On réfléchit depuis le début à différentes options, explique le service communication de l’ARS à Saint-Martin. Sur les îles du Nord, on a la chance de disposer des quatre vaccins. On a finalement évolué vers le Pfizer. Parce qu’il existe un stock accessible en Guadeloupe, mais aussi parce qu’il est déjà utilisé depuis des semaines et qu’il fait l’unanimité auprès de la population. »
Si le Johnson & Johnson tenait la corde, c’est avant tout parce qu’il présente l’avantage de ne nécessiter qu’une seule injection, à la différence des trois autres (Pfizer, Moderna, AstraZeneca). « La difficulté est qu’a priori, il y aura des évolutions par rapport à son utilisation », indique l’ARS. Le choix (final?) s’est donc porté sur le Pfizer.
Vaccinodrome au stade de Saint-Jean
Un « vaccinodrome » va être implanté sur le site du stade de Saint-Jean, « dans le courant de la semaine 16 », assure l’ARS. A partir du 19 avril, par conséquent, comme annoncé précédemment. « Toute la population majeure de Saint-Barthélemy y aura accès afin d’acquérir une immunité collective dans les plus brefs délais, précise la direction de l’Agence. La population est donc appelée à venir nombreuse. » Le site vaccinal doit être maintenu pour une durée de trois semaines. Médecins, personnels soignants, bénévoles, mais aussi la Croix Rouge qui assure depuis plusieurs mois les prélèvements PCR vont être mobilisés. « C’est une grosse machine, souligne l’ARS. Pour que ce soit efficace et plaisant, il faut de la fluidité. L’enjeu, qui est aussi l’inconnu, est que la population se mobilise en masse pour que l’on puisse atteindre l’immunité collective. »