La partie néerlandaise de l’île a déclaré l’état
d’urgence samedi soir et mis en œuvre un couvre-feu total
durant deux semaines, dimanche. Tout mouvement est interdit sauf pour les
travailleurs indispensables : personnel de santé, éboueurs …
Ils doivent être munis d’un laissez-passer signé par les
autorités. Les contrevenants pourront être arrêtés par les forces de l’ordre.
Les épiceries, supermarchés, quincailleries, pharmacies, cabinets vétérinaires
sont fermés et sauf dérogation en cas d’urgence. Les chantiers
sont interrompus.
Trente-sept cas positifs ont été recensés à Sint-Maarten, dont
un enfant de 11 ans. Six personnes sont décédées.
A cette annonce les Hollandais de Sint-Maarten se sont rués dans les supermarchés pour faire des provisions. « Les résidents ont dû anticiper car ils savaient qu’ils pouvaient être placés à n’importe quel moment en quatorzaine ou en isolement pour deux semaines. C’est un message qu’on a diffusé depuis un mois », a commenté Silveria Jacobs, Première ministre. Qui a précisé qu’en cas de besoin, après une semaine de couvre-feu, la possibilité de faire des courses pourrait être réétudiée. La frontière entre les parties française et hollandaise est fermée.