Le 20 février, les délégations sénatoriales aux outre-mer et aux droits des femmes organisaient une conférence sur l’engagement des femmes en outre-mer, quelques semaines avant la date du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. « Aux Antilles, le matriarcat est traditionnellement prévalent, avec un système d’organisation familiale centré sur l’autorité maternelle au sein du foyer. C’est la femme « potomitan », terme qui désigne le poteau central du temple vaudou », a expliqué Michel Magras dans son discours introductif. «Cependant, si la femme incarne et exerce souvent l’autorité dans la sphère domestique, privée, il n’en va pas de même pour ce qui concerne la sphère publique dans laquelle elle n’apparaissait généralement, au mieux, qu’au second plan. » Le but du colloque était de mettre en avant des femmes entrepreneures ou créatrices d’associations, d’initiatives pour leurs territoires. Vingt-cinq d’entre elles ont été invitées pour parler de leur vision de la femme engagée en outre-mer, et des difficultés qu’elles ont connu en tant que femmes. Avec une personnalité de Saint-Barth : Pati Guyot, fondatrice de la marque Saint-Barth French West Indies.
Pati Guyot au Sénat
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