Saint-Barth -

Michel Magras sur la Nouvelle-Calédonie : « L’autonomie n’est pas l’antichambre de l’indépendance »

Comme tous les territoires ultramarins, Saint-Barthélemy a suivi avec attention le déroulement du référendum à l’autre bout de la planète. Les Calédoniens ont choisi à 56,5% le non à l’indépendance. La Nouvelle Calédonie reste donc française, malgré la campagne intense menée par les indépendantistes. Michel Magras, président de la délégation outre-mer du Sénat, « en tire un enseignement du point de vue de la relation entre les outre-mer et l’Etat. La Nouvelle-Calédonie, qui fait de la France un Etat quasi fédéral, apporte la preuve que l’autonomie n’est pas l’antichambre de l’indépendance comme certains ont pu l’ériger en dogme », considère le sénateur de Saint-Barthélemy, qui ajoute : « On ne peut pour autant continuer avec des rapports hyper centralisés qui étouffent les collectivités ultramarines, et une relation mutuellement respectueuse est possible par adhésion. »


JSB 1303

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