Début avril, alors qu’il était encore officiellement ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu s’est fendu d’une lettre à l’attention du président sortant de la Collectivité territoriale de Saint-Barthélemy, Bruno Magras. Un hommage adressé directement à l’historique élu de l’île qui a été relayé par son groupe politique, Saint-Barth d’Abord. Le ministre écrit : « Après trente années au service des Barthélemoises et des Barthélemois, vous avez décidé de tourner une page de votre engagement en ne vous présentant pas à votre propre succession (...) Natif de Saint-Barthélemy, votre engagement comme militant gaulliste au Rassemblement pour la République (RPR) a toujours été le choix d’un homme libre, fidèle à ses convictions. » Le ministre rappelle : « Vous avez mené des projets structurants dans votre île, en particulier dans le secteur du tourisme, qui ont permis au territoire de lui assurer un dynamisme certain sur le plan économique tout en la préservant sur le plan environnemental des outrages du sur-développement. Vous avez œuvré durant des années pour donner à Saint-Barthélemy les pleins moyens de son développement en conférant à ce territoire de nouveaux leviers institutionnels. »
« Salut l’artiste ! »
Sébastien Lecornu insiste sur l’implication de l’ancien président : « Chacun de vos mandats, comme maire ou président du conseil territorial, fut l’occasion de vous démarquer comme un homme politique de talent, recueillant les respects de chacun. Ce parcours, engagé pour la chose publique, fut l’occasion de mettre en œuvre une meilleure coordination entre l’Etat et les collectivités dans la mise en œuvre des politiques publiques territoriales. Vous avez gagné la réputation d’un élu courageux durant vos mandats successifs, marquant l’histoire de votre île par des votes et des prises de positions qui resteront dans l’histoire de Saint-Barthélemy. Je pense notamment à votre action durant la phase de reconstruction post ouragan Irma qui a dévasté votre territoire. »
Le ministre souligne « l’énergie dans l’engagement le plus intransigeant et le plus constant, ainsi que le sens du dialogue et le travail que vous avez eu pour votre territoire nous oblige tous ». Et de conclure en saluant un « parcours exemplaire », avant de signer de sa main par ces mots : « Amitiés et salut l’artiste ! »