Une délégation représentant les maires de Guadeloupe et Martinique a visité notre île mardi, et remis deux chèques au nom de la solidarité entre îles après le passage de l’ouragan Irma.
La délégation est arrivée de Guadeloupe et Martinique avec deux gros chèques à remettre à Bruno Magras, président de la Collectivité de Saint-Barth. Les conseils municipaux de Guadeloupe ont réuni 69.000 euros, ceux de la Martinique 70.500 euros.
Ces sommes serviront à rénover les terrains de proximité de Flamands et Anse des Cayes. Pour le premier, c’est la Collectivité qui gère l’infrastructure, c’est donc elle qui encaissera le chèque. Pour le second, l’association Lézards des Cayes est en charge du terrain, représentée mardi par sa présidente Christiane Gréaux. Bruno Magras a remercié les présidents des associations de maire, Jean-Claude Pioche pour la Guadeloupe (il est maire de La Désirade) et Maurice Bonté pour la Martinique, maire d’Ajoupa Bouillon. « Irma a été un désastre assez important et la Collectivité a beaucoup souffert. Elle est en bonne santé, ce qui nous a permis de nous relever rapidement », a souligné le président de la Collectivité. Bruno Magras s’est montré d’autant plus reconnaissant que les îles voisines sont en proie « au cataclysme sargasses ».
« Nous sommes messagers d’une solidarité nationale, puisque plus de 350 collectivités ont répondu à notre appel », a indiqué Jean-Claude Pioche. « Ce n’est pas énorme, mais ça peut toujours aider », a complété Maurice Bonté. « En souhaitant que vous ne subissiez pas un nouvel ouragan en 2018… mais je n’en veux pas chez moi non plus ! »
Après cette petite cérémonie, la délégation martiniquaise et guadeloupéenne a rencontré les responsables du site de propreté, avant que chacun ne reparte sur son île respective, non sans un détour par la tombe de Johnny Hallyday.
La veille, elle avait conduit la même opération sur l’île
voisine de Saint-Martin, qui a reçu 364.000 euros de don. Le chèque venant de
Guadeloupe sera affecté à la reconstruction du lycée polyvalent de Marigot,
tandis que celui de Martinique servira à la reconstruction de l’école
Omer-Arrondell et du collège de Quartier d’Orléans.
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