Dix jours avant le premier tour des élections territoriales, la Collectivité territoriale a fait le choix de suivre la SAS Saint-Jean Beach Real Estate Invest et d’interjeter appel auprès de la Cour administrative de Bordeaux dans l’affaire du projet de construction de l’hôtel de L’Etoile, sur la plage de Saint-Jean. Une décision dont hérite la nouvelle majorité et pour laquelle elle va devoir faire un choix : confirmer l’appel ou, si cela s’avère possible, se retirer de la procédure. Interrogés sur ce point, le président Xavier Lédée et sa première vice-présidente, Marie-Hélène Bernier, ont répondu de concert qu’ils allaient examiner le dossier avant de se prononcer. Une position, si ce n’est inconfortable, à tout le moins délicate, pour Marie-Hélène Bernier. En effet, elle était la présidente de l’association Saint-Barth Essentiel qui a initié les procédures qui ont conduit à l’annulation des deux permis de construire accordés par la Collectivité à la SAS par le tribunal administratif de Basse-Terre (Guadeloupe). Néanmoins, dès l’élection de la liste d’alliance Union-Équilibre, la désormais première vice-présidente a annoncé sa démission, officialisée par un courrier, de l’association Saint-Barth Essentiel. Celle-ci devrait être confirmée lors de la prochaine assemblée générale de l’organisme. « Même si nous étions tous les deux opposés à ce projet, nous allons devoir réfléchir à ce qui est le mieux pour la Collectivité », a déclaré le président Xavier Lédée. De fait, rien n’indique que, par la suite, la SAS Saint-Jean Beach Real Estate Invest ne va pas se retourner judiciairement contre la Collectivité. Ce qui pourrait entraîner, en cas de décision favorable à la société investisseuse, de lourdes pénalités financières à l’encontre de la Collectivité. Une affaire à suivre, par conséquent, de très près.
L’épineux dossier de L’Etoile pour la nouvelle majorité
La présidence Lédée s'installe
Présidentielle Samedi
Tribune de Michel Magras
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