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Dimanche 27 septembre, les grands électeurs glisseront leur bulletin dans l’urne pour désigner le nouveau sénateur de Saint-Barthélemy. Ou plutôt la nouvelle sénatrice, puisque Micheline Jacques, 3e vice-présidente de la Collectivité, est l’unique candidate à la succession de Michel Magras, qui prend sa retraite. Francius Matignon est son suppléant. Sur notre île les grands électeurs sont les dix-neuf élus du conseil territorial -incluant le Président-, le sénateur actuel Michel Magras et la députée Claire Javois-Guion-Firmoin. Le vote est obligatoire et se déroulera en extérieur, à la préfecture annexe. Pas de suspense, d’autant plus que la candidature de Micheline Jacques est soutenue par Bruno Magras et Michel Magras. Il y a fort à parier qu’elle prendra la parole lors du conseil territorial du vendredi 25 septembre pour annoncer publiquement sa candidature et son projet pour représenter Saint-Barth au Sénat.
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Quatre candidats à Saint-Martin
Saint-Martin votera également dimanche, pour départager quatre candidats : Annick Petrus, Marthe Ogundélé-Tessi, Guillaume Arnell, sénateur sortant, et Erwan Trotel. La bataille sera rude entre deux candidates représentant Les Républicains : Annick Petrus, vice-présidente de Daniel Gibbs, et Marthe Ogundélé-Tessi, élue de l’opposition. La première revendique le soutien de Daniel Gibbs, qui ne l’a pourtant pas clairement annoncé. La seconde a beau être dans les rangs de Louis Mussington, l’opposant de Gibbs, elle pourrait bien gagner les faveurs de la majorité saint-martinoise. Côté gauche, Guillaume Arnell, sénateur sortant, est candidat à sa succession. Fort de son bilan, il est néanmoins isolé face à l’exécutif local. Enfin, un dernier prétendant au Palais du Luxembourg, Erwan Trotel, étiqueté divers centre, fait figure d’outsider. A Saint-Martin, les votants sont à peine plus nombreux qu’à Saint-Barth : 24 grands électeurs seulement sont appelés aux urnes.
