Samedi, une cérémonie était organisée au monument aux morts pour accueillir le nouveau préfet de la région Guadeloupe, Philippe Gustin.
Philippe Gustin connaît déjà bien Saint-Barthélemy, mais c’est la première fois qu’il y pose en pied dans la tenue blanche des préfets. Le délégué interministériel à la reconstruction des îles du Nord a été nommé préfet de Guadeloupe il y a trois semaines, et cumule désormais les deux fonctions. Une cérémonie officielle de prise de fonctions était organisée samedi matin au monument aux morts, face à la Collectivité, en présence de la préfète déléguée à Saint-Barth et Saint-Martin, Anne Laubies.
Après le protocole d’usage (Marseillaise,
sonnerie aux morts, minute de silence, dépôt de gerbe et salut aux militaires),
une cérémonie plus informelle a réuni quelques élus à la Collectivité, autour
du Président.
Sargasses, avions, santé
« Il faudra souvent vous intéresser à nous, même si vous avez à vos côtés la préfète déléguée pour vous aider à mener à bien vos missions », a déclaré Bruno Magras. « On attend de moi que je sois opérationnel tout de suite, et cela me correspond bien », a indiqué Philippe Gustin. « Cela fait quelques mois que je traîne dans la région. C’est toujours difficile de venir à Saint-Barth, et c’est encore plus difficile d’en repartir… ». Au même moment, un bruit de pelleteuse rompt le calme : « On ressent ici une plénitude certaine, même si on entend les travaux, ce qui est toujours bon signe pour un préfet délégué à la reconstruction ! » Il conclut, plus sérieux : « Comptez sur moi pour être à vos côtés. »
« Malgré le fait que, comme disait Jacques Chirac, les
emmerdes, quand ça commence, ça vient en escadrille : après le cyclone,
les sargasses… » a complété Bruno Magras.
C’est bien ce dossier-là qui, en ce qui concerne Saint-Barthélemy,
sera à suivre par le préfet. Celui-ci s’inquiète aussi des
liaisons aériennes vers notre île et vers Saint-Martin, indispensable à une
vraie reprise de l’économie. Enfin, l’hôpital
et le système de santé en général seront également une problématique au long cours.
JSB 1282