Le CESCE avait ouvert un registre dans le cadre du grand débat national, tout au long du mois de février. L’opération n’a que très peu mobilisé.
A Saint-Barthélemy, l’essentiel du débat aura porté sur la pertinence ou non… d’organiser le débat. Le CESCE (Conseil économique social culturel et environnemental) a considéré que oui et ouvert ses portes, tout au long du mois de février, aux habitants afin qu’ils s’expriment tant sur les sujets nationaux que sur les sujets locaux.
Las : seules cinq personnes ont fait le déplacement. Deux ont seulement récupéré les fiches thématiques et les questionnaires mis à disposition par le gouvernement. Trois autres ont inscrit des observations sur papier libre, principalement en ce qui concerne l’étude présentée le 14 février par le CESCE, sur l’aménagement du territoire et son impact économique.
« Désintérêt, mauvaise compréhension de l’information, contributions directes sur le site internet du grand débat national ou signe de satisfaction générale… Force est de constater que les permanences mises en place dans le cadre du grand débat national n’ont pas mobilisé », indique le CESCE. Sans regret, car si les habitants ne se sont pas saisis de la question, l’occasion de le faire localement leur a été donnée. Les trois opinions données sur des thématiques locales rejoignent les suggestions listées dans l’étude du CESCE (JSB n°1316).
900.000 contributionsA Saint-Martin, vendredi, une cinquantaine de personnes ont participé à un débat organisé par plusieurs médias locaux. Trois heures de discussion au cours desquelles ont été soulevées de nombreux thèmes, notamment l’écologie et la fiscalité. Au niveau national, le grand débat se poursuit jusqu’au 15 mars, pour une synthèse réalisée au mois d’avril. A l’heure qu’il est, l’appel du gouvernement a reçu près de 900.000 réponses via le site
www.granddebat.fr lancé pour l’occasion, et près de 6.000 réunions ont été organisées dans toute la France. Ce qui en fait plutôt un succès en terme de participation. Maintenant, l’exécutif est attendu de pied ferme au tournant, autant par les gilets jaunes, dans la rue, que par tous les citoyens qui ont pris part aux échanges et rédigé leurs doléances.
JSB 1317