Si la perspective d’un deuxième tour de scrutin semblait on ne peut plus excitante, les quelques jours de campagne qui ont précédé le vote du dimanche 27 mars n’ont guère été reluisants pour certains candidats et autres partisans des deux parties. En effet, si le premier tour n’a pas eu à souffrir de débordements verbaux autres que relativement discrets et bon enfant, le jeu électoral a pris une fâcheuse tournure après les résultats du premier tour. Propos et tracts calomnieux, allégations insultantes, attitudes déplorables... Les échanges ont eu lieu par réunions publiques ou publications en ligne interposées, sans véritable retenue ni grande élégance.
Fort heureusement pour les deux listes ainsi que pour la bonne tenue du vote de dimanche, les comptes Facebook des uns et des autres ont été mis en sommeil jusqu’à la promulgation des résultats officiels du scrutin. Il n’empêche, lorsque cette « campagne de dénigrements » est évoquée a posteriori dans un camp comme dans l’autre, elle ne fait naître qu’une envie : celle de siffler la fin des hostilités, pour ne pas écrire de la récréation. Car toutes ces manifestations d’agressivité ne correspondent guère à l’esprit de bienveillance qui prévaut à Saint-Barthélemy. Même à l’occasion d’une campagne électorale.
