Bruno Magras ayant été pris à partie dans des commentaires
Facebook, la Collectivité garantira sa « protection fonctionnelle ».
Puisqu’il est insulté au titre de président, ses frais d’avocats
lui seront remboursés, et s’il gagne son procès et reçoit des
indemnités, celles-ci seront reversées à l’institution. Cette
disposition a été votée en l’absence de Bruno Magras,
puisqu’il est directement concerné, après plusieurs insultes
dans des commentaires Facebook, dont Nicole Gréaux donne lecture. « Un
dirigeant nuisible au service d’une population non moins
nuisible », « qu’attendez-vous pour mettre le
Président sur un bûcher ? », entre autres.
« Ces commentaire portent atteinte à la dignité, incitent à la violence et à la haine », commente la première vice-présidente. « Ce sont des propos que nous ne pouvons pas laisser passer. » La délibération a été adoptée sans difficulté. Avec un commentaire du Président à son retour dans la salle du conseil : « Vous aurez compris que je n’ai pas l’intention de laisser faire. C’est un peu trop facile d’utiliser les réseaux sociaux comme déversoir. » Il emprunte et amplifie une formule qui a causé quelques soucis au président de la République Emmanuel Macron : « Je ne compte pas laisser des gens qui ne sont rien, qui ne font rien, qui ne valent rien, attaquer ceux qui font. »
JSB 1288