Saint-Barth - Union européenne visite chantiers

Charlotte De Grauw et Marti Pera Planas, représentants de l’Union européenne, ici en compagnie du lieutenant Thierry Brin du Stis, ont inspecté les 11 et 12 novembre les infrastructures en cours de réalisation à Saint-Barth qui ont été en partie financées par l’UE.

Deux agents de l’Union européenne visitent des chantiers à Saint-Barth

Depuis son accession au statut de PTOM (Pays et territoire d’outre-mer), Saint-Barthélemy a cessé d’être une région périphérique de l’Union européenne. Elle demeure toutefois un État membre mais situé hors de l’UE, ce qui la détache totalement (Espace Schengen, espace TVA, territoire douanier de l’Union) ou partiellement (Marché commun, droit de l’Union) de l’UE. Néanmoins, ce statut ne coupe pas l’île et sa Collectivité de l’institution européenne. Notamment en termes de partenariats et de possibilités d’obtention de subventions. Ainsi, les 11 et 12 novembre, une « délégation » de l’Union a fait escale à Saint-Barthélemy pour une visite d’inspection des travaux –presque– finis, à tout le moins de ceux qui ont été en partie financés grâce à des fonds européens.
Charlotte De Grauw, représentante de la Délégation de l’Union européenne au Guyana, et Marti Pera Planas, de la Commission européenne à Bruxelles, ont effectué une visite s’inscrivant dans le cadre de l’évaluation des avancées du programme de coopération entre Saint-Barthélemy et l’Union européenne pour la réduction des risques de catastrophes. « Avec un soutien budgétaire de l'UE de 2,5 millions d'euros axé sur la réduction des risques de catastrophe, nous travaillons à renforcer la résilience aux impacts climatiques, en utilisant des améliorations numériques telles que le Wi-Fi public d'urgence connecté à l'infrastructure, commentent les fonctionnaires. Avec dix nouveaux hotspots Wi-Fi, l'île sera mieux équipée pour réagir en temps de crise, assurant une communication et un soutien rapides aux résidents. » Ce partenariat s'aligne sur le Green Deal et le Global Gateway de l'UE qui promeut une action climatique solide et une infrastructure numérique dans le monde entier.
Lors de leur séjour, Charlotte De Grauw et Marti Pera Planas ont visité plusieurs infrastructures : le chantier du NRO à Saint-Jean, la nouvelle caserne du Service territorial d’incendie et de secours, le centre de veille, les sirènes d’alerte et le réseau Wi-Fi post-catastrophe.
Cette « inspection » s’étant apparemment révélée concluante, la Collectivité territoriale affirme que la deuxième tranche de la subvention européenne, d’un montant de 875.000 euros sur un total de 2,5 millions, devrait être débloquée avant la fin de l’année.