La réforme des institutions comprend le remplacement du CESE, où siège Inès Bouchaut-Choisy, par un Conseil de la participation citoyenne. Alors que son mandat se termine dans un an, la Saint-Barth alerte sur la bonne représentation des outre-mer dans cette future assemblée.
Le siège de Saint-Barthélemy au CESE (conseil économique,
social et environnemental) pourrait être bousculé par la réforme des
institutions. Cette institution regroupant des personnalités de la société
civile serait tout bonnement supprimée, remplacée par un Conseil de la
participation citoyenne, selon le projet de “renouveau de la vie démocratique”
voulu par le gouvernement. Actuellement, Inès Bouchaut-Choisy représente
Saint-Barth et dirige le groupe outre-mer au Palais d’Iéna.
« Nous sommes particulièrement vigilants au sein du groupe, pour que les
territoires ultramarins soient bien représentés dans cette future instance, et étudions
de près la façon dont ils seront désignés », assure la représentante LREM dans
les îles du Nord. « C’est une vraie nécessité. » Au
CESE, les membres sont proposés au ministère des Outre-Mer par les préfectures,
après consultation des associations locales, puis nommés par décret du Premier
ministre.
Inès Bouchaut-Choisy entre dans sa dernière année de mandat, l’institution devant être renouvelée en septembre 2020 pour une prise de fonctions en novembre de la même année. La semaine dernière, elle est venue à Saint-Barthélemy présenter aux institutions locales son rapport d’activité semestriel. Ainsi, les ultramarins du CESE ont participé à la rédaction d’un avis intitulé “Fractures et transition”, élaboré parallèlement à la crise des Gilets jaunes qui a notamment touché La Réunion. Le CESE a aussi présenté cette année son rapport sur les langues régionales d’outre-mer, dont nous vous parlions en juillet (JSB n°1336).
JSB 1340