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Le Président de la Collectivité ne voit pas les choses s’améliorer, dans l’avenir, pour son parti Les Républicains, siphonné par le RN et LREM.
Quel est votre sentiment face à la victoire du Rassemblement national ?
Je dirais qu’il fallait s’y attendre. Selon moi, plein de facteurs ont contribué à orienter les électeurs vers un vote d’adhésion au programme du RN, mais aussi en grande partie de rejet de la politique d’Emmanuel Macron. L’ex-Front national s’est rajeuni, avec des gars qui ont la tête sur les épaules ; le petit Bardella a été très bon. Les gens craignent l’islamisation de la France, l’envahissement des migrants… Ce n’est pas le cas à Saint-Barthélemy, mais au niveau local, l’essentiel des personnes qui ont voté Bardella sont d’origine métropolitaine. Ils s’inquiètent pour leur pays ce qui est bien normal.
Les Républicains enregistrent un score historiquement bas à Saint-Barth…
Il n’y a pas eu de campagne électorale sur l’île, pas de réunion ou de meeting politique. Simplement quelques affiches. Les gens se sont basés sur la campagne nationale, les sondages, les chaînes d’info en continu… Au-delà de cela, je constate qu’il y a de moins de moins de place pour Les Républicains. Ceux qui considèrent que Wauquiez est trop à droite vont chez Macron, les autres rejoignent Marine Le Pen. L’espace est de plus en plus étroit pour le parti, je ne suis pas étonné que LR en fasse les frais.
Que vous inspire le score élevé des écologistes ?
Les écolos, c’est bien, mais ce n’est pas avec l’écologie que l’on va faire fonctionner la France et l’Europe. Elle ne peut être un programme. Il est indispensable d’intégrer l’écologie dans une politique globale, mais ce n’est pas une politique en soi.
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Alfred Brin : sans commentaire
Alfred Brin, président de la Fédération Les Républicains de Saint-Barthélemy, n’a pas souhaité faire de commentaire, préférant “laisser le soin au bureau politique national d’analyser ces résultats”.
JSB 1330
