Ce samedi 21 septembre, de 9 à 21 heures, le parvis du musée territorial du Wall House, à Gustavia, accueillera de nombreuses animations à l’occasion de la Journée du patrimoine.
Découvrir et célébrer le patrimoine de Saint-Barthélemy, tel sera l’ambition de la manifestation organisée ce samedi 21 septembre sur le parvis du musée territorial du Wall House. Un événement qui s’inscrit dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. Dès 9 heures et jusqu’à 21 heures, de nombreuses animations vont être proposées aux visiteurs et participants. A commencer par une présentation de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) des trouvailles remarquables qui ont été répertoriées lors des fouilles réalisées sur l’île.
Ainsi, à partir de 9 heures et jusqu’à 20 heures, le musée territorial du Wall House ouvrira ses portes à l’INRAP et à ses archéologues qui y présenteront leur travail mais aussi l’état de la recherche à Saint-Barth. « De la présence de sociétés précolombiennes à la période suédoise c’est un tout un pan de l’histoire qui surgit du sol à la faveur des recherches menées depuis plusieurs années et qui permettent d’éclairer d’un jour nouveau les modes de vie du passé », résume le directeur du Wall House, Charles Moreau. Les archéologues travaillant à Saint Barthélemy seront présents au musée toute la journée du samedi ainsi que de 14 à 15 heures le dimanche. Le musée sera exceptionnellement ouvert ce dimanche de 14 à 19 heures, et l’exposition archéologique sera accessible au public jusqu’au 26 octobre. Mais il va sans dire que la manifestation de ce samedi va offrir de nombreuses autres occasions de partir à la découverte du patrimoine de l’île.
Généalogie d’une île
A partir de 16 heures, plusieurs rendez-vous attendent les visiteurs sur le parvis du Wall House. Notamment une rencontre avec Jérôme Montoya, auteur d’un ouvrage paru voilà quelques mois et qui s’intitule « Saint-Barthélemy, histoire et généalogie d’une île ». Un livre dense qui retrace l’histoire de l’île à travers celle de ses familles et de leur descendance. «C’est l’histoire des colons de France, d’Angleterre, d’Irlande et d’ailleurs, celle de la destruction du monde d’avant les européens, celle aussi des esclaves amenés là par la force et qui, d’île en île, de siècle en siècle, ont créé le grand bouillon génétique et culturel caribéen que nous connaissons aujourd’hui et duquel Saint-Barthélemy fait bien partie », résume Jérôme Montoya dans sa préface. « J’avais commencé à travailler sur une généalogie familiale directe puis j’ai compris qu’il fallait passer à un arbre de tous les habitants voire, parfois, intégrer des personnes ayant vécu sur d’autres îles, car tout le monde se croise ici ou là-bas », complète-t-il. Un bel ouvrage qui comporte des chapitres sur les familles Lédée, Bernier, Questel, Gréaux, Laplace, Giraud, Blanchard, Turbé et bien d’autres. A découvrir en compagnie de l’auteur sur le parvis du musée.
La journée sera aussi marquée par une exposition de dessins sur le patrimoine maritime réalisés par les enfants des maternelles, des ateliers de tressage de paille, un atelier de plongée virtuelle à la découverte de l’océan avec l’Agence territoriale de l’environnement, des démonstrations et des dégustations organisées par le Comité territorial des pêches, etc.
A 17 heures aura lieu la cérémonie de remise des prix du concours de photographie organisé sur le thème de la faune locale et du littoral par le Conseil territorial des jeunes.
Pour se restaurer, les visiteurs pourront se tourner vers les étals tenus par Anse Caraïbes et Rolande.
En revanche, le programme officiel ne précise pas si, comme ce fut le cas lors des années précédentes, des visites de sites historiques seront proposées au public.
Le programme de samedi • De 9 à 20 heures : présentation de l’INRAP des fouilles archéologiques à travers une exposition au musée du Wall House. |